Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
La Seyne sombre encore
Dixième défaite en onze matches pour les Seynois qui s’inclinent une nouvelle fois sur leur pelouse contre une séduisante formation dijonnaise (29-10)
La spirale négative dans laquelle est engluée l’USS depuis des mois ne s’est donc pas arrêtée hier. Pour la troisième fois de la saison, les coéquipiers de Benoît Sénac s’inclinent à Marquet face à un adversaire qui a prouvé que sa place de leader n’était pas usurpée. Une nouvelle aprèsmidi maussade, où la victoire du RCHCC à Beaune aura finalement été la seule bonne nouvelle de la journée.
Premier acte équilibré
Pourtant, le premier acte est équilibré avec des intentions de part et d’autre. Mais les défenses se montrent imperméables malgré de jolis mouvements offensifs. On s’en remet donc au pied de Soulan et de Gabriel pour scorer (3-3) jusqu’à l’éclair de génie de ce même Soulan à la demiheure de jeu. Depuis ses 22 m, le demi d’ouverture bourguignon tape un petit par-dessus pour lui-même avant de conduire un modèle de contre-attaque qui se conclut entre les perches par Dufau (3-10). Une action splendide qui n’est pas loin de se reproduire juste avant la pause, laissant l’USS dans les cordes, mais pas encore KO.
Ce diable de Soulan va encore faire des misères à la défense varoise dès l’entame. Il grille la politesse à trois défenseurs et - on ne sait comment - Kafotamaki parvient à s’extraire du regroupement pour planter une deuxième banderille (3-17).
Par chance, une interception de Saulekaleka, bien relayé par Pouilles puis Bauer, permet à l’USS de réagir dans la foulée (1017 à la 43e).
Le match s’emballe alors, et La Seyne va aussi connaître le désagrément d’une interception lorsque Fourie récupère une passe sur la ligne médiane avant de filer sous les poteaux (10-24).
Une interception qui fait (très) mal au moral des Varois. Les « rouge et bleu » vont alors se mettre à subir les vagues bourguignonnes et encaisser un quatrième essai à l’heure de jeu… Le staff opère une grande salve de changements en espérant sauver ce qui peut encore l’être. Saulekaleka, le seul à surnager, a beau s’employer à de multiples reprises, rien n’y fait. La Seyne laisse le point de bonus offensif à son adversaire et se rapproche un peu plus à chaque journée des deux dernières places, synonymes de relégation…