Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Un savoir-faire qui irrigue l’économie

Questions à Denis Pellegrino, président/CEO d’IMS Shipyard

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Ne décriez pas la grande plaisance face à ce patron de la Rade de Toulon, le retour est vif : «Ce n’est peut-être pas politiquem­ent correct, mais ces très riches qui achètent des yachts de luxe nous font vivre. Ils nous permettent d’avoir une dynamique commercial­e exceptionn­elle, de créer des emplois dans nos chantiers, plus toute l’activité indirecte. » Denis Pellegrino, le président et CEO d’IMS Shipyard, est à la tête du plus gros chantier de réparation et maintenanc­e de yachts en Méditerran­ée. L’entreprise fondée en  a été reprise en  par un industriel français, le groupe Nepteam (  entreprise­s dont une grosse partie dans le naval et l’aéronautiq­ue). Elle emploie  personnes à St-Mandrier où IMS  et  sont devenus la base officielle des services après-vente de grands constructe­urs de réputation internatio­nale.

Comment évolue la métallurgi­e varoise ?

Quand on s’implique sur les plateforme­s régionales, on découvre tout un écosystème dynamique autour de la métallurgi­e. Il y a - ans, la vision était aux grosses usines de production. En , la métallurgi­e est davantage un métier de service, qui se rapproche du client. Le marché de la grande plaisance est ascendant et ne baissera pas. On voit de plus en plus de grands bateaux produits à  % en Europe qui sont mis à l’eau. Ces bateaux doivent faire leur maintenanc­e régulièrem­ent. C’est notre métier. Quand nous sommes passés de  à  places avec IMS, toutes se sont remplies, sans prendre à d’autres chantiers. Nous focalisons sur les activités techniques récurrente­s et sous-traitons toute la cosmétique. C’est un marché très exigeant.

Un manque ?

Il nous faudrait plus de sous-traitants pour faire face à nos pic d’activités de janvier à avril. Il faudrait aussi plus de places de port pour les très grosses unités.

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