Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
UIMM : cent ans et des postes
Dossier L’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie fête ses cent ans à partir de jeudi à Toulon. CNIM, fleuron français de l’industrie du futur, explique pourquoi elle embauche
Deux cents offres d’emploi sont en vue en 2019 chez CNIM, rien que la Seyne-sur-mer. Comme en 2017 et 2018. L’équipementier et ensemblier industriel français de dimension internationale a trouvé sa voie de diversification et ça ouvre des perspectives d’embauches dans le Sud. Secteurs touchés : l’environnement, l’énergie, la défense et les hautes technologies.
Acteur affilié à l’UIMM AlpesMéditerranée qui fête ses cent ans à partir de jeudi à Toulon, le groupe, coté à Euronext Paris, est typiquement un fleuron de l’industrie du futur made in France. ll place l’innovation technologique au coeur de ses équipements et services. Son actionnariat familial (56 % à Soluni et la famille Dmitrieff) lui permet d’avoir une direction droite et pérenne. « On a une stratégie de leader, indique Philippe Lazare, directeur de l’établissement de la Seyne et directeur général de la division Systèmes Industriels. On ne se positionne que sur des marchés où l’on peut être en tête, en se concentrant sur ce que l’on sait bien faire. » C’est-à-dire intervenir du traitement et la valorisation des déchets aux énergies renouvelables, du nucléaire à la défense, en passant par la sécurité et l’intelligence numérique. Avec les grandes entreprises privées et publiques, les collectivités territoriales et les États pour clients.
Made in France
Aujourd’hui, l’industriel se porte bien. En 2017, il a enregistré 543 M€ de commandes, 634,9 M€ de chiffre d’affaires dont 51,6 % à l’export. L’enjeu actuel porte sur les RH. « On a la bonne démarche commerciale, on a l’achat de machines, reste à intéresser les meilleurs pour faire la différence à l’international et se développer », estime le directeur seynois. Sur les 2570 collaborateurs du groupe, 1000 sont en Paca, avec la Seyne pour vaisseau amiral. « CNIM n’est pas un industriel de masse mais un apporteur de solutions précises. Elle privilégie les marchés de long terme, précise Philippe Lazare. Notre force est d’intégrer toute la chaîne de valeur. Le client vient nous chercher pour nos compétences de systémier. Il a un besoin, nous le transformons en système intelligent. » Dans cet univers de technologie de pointe, CNIM ne recherche pas que des ingénieurs pour la R & D et les projets. Deuxième employeur privé du Var derrière Naval Group, elle a aussi de gros besoins sur les postes industriels : la production et l’exploitation, la construction et chantiers, les systèmes d’information, la maintenance. Avec un niveau recherché à l’entrée tout en veillant au développement des compétences de ses collaborateurs en interne.
De quoi, dans la morosité actuelle, offrir des possibilités d’emploi industriel dans le Sud non négligeables et donner la possibilité de participer à des réalisations L’UIMM Alpes-Méditerranée marquera son centenaire par plusieurs temps forts. Le lancement aura lieu ce jeudi février au Palais du commerce et de la Mer à Toulon. Patricia Ricard, présidente de l’Institut océanographique Paul Ricard et Kalina Raskin, directrice du Centre européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis, viendront débattre de La mer, un nouvel enjeu de notre économie ?
marquantes. Un des succès de CNIM en 2018 aura été de participer à l’effort de compétitivité d’Ariane 6. En travaillant à ses carters comme elle l’avait fait pour Ariane 5. Grâce au développement d’une nouvelle technologie, CNIM a trouvé le moyen significatif de réduire leur coût…