Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Le Sporting s’offre son « clasico »
TOULON - MARSEILLE : -
Au stade Bon Rencontre, Toulon bat l’OM2 2-1 (2-0). Arbitre : M. Lungeri
2000 spectateurs
Buts : Barbier (29), Goncalves (32) pour Toulon ; Ben Fredj (51) pour l’OM2
Avertissements :
TOULON :
OM2 :
Après l’euphorie face à l’Athlético Marseille, le Sporting a montré un visage différent, hier soir. Avec moins de maîtrise. Ainsi, à la surprise générale, la réserve phocéenne démarre bien en ressortissant les ballons et en exploitant les côtés. Quelques escarmouches mais rien de bien concret. À l’inverse, les hommes de Pujo ne font pas le voyage pour rien vers la surface d’Escales. Il faut d’ailleurs une parade exceptionnelle du portier marseillais pour éviter l’ouverture après une tête à bout portant d’Ouasfane, qu’il détourne sur sa barre suite à un coup franc de Leleu (17e). Un Sporting réaliste, qui va faire le break en trois minutes. C’est d’abord Barbier qui ouvre le score d’une tête puissante au premier poteau après un bon centre de Ghrieb côté gauche (1-0, 29e). Peu après, ce dernier réalise un festival technique de conservation du ballon avant de servir plein axe Goncalves qui conclut en finesse devant
Escales (2-0, 32e). Propre !
Deuxième période
poussive
A la reprise, Goncalves sollicite encore Escales (50e) mais c’est la réserve de l’OM qui réduit le score avec, à l’origine, un bon centre de Nkounkou que reprend Chabrolle, Andreani repousse sur... Ben Fredj à peine entré qui marque (2-1, 51e). Le match s’emballe, avec une main ferme d’Escales sur une reprise de Ghrieb au point de penalty (55e) et une nouvelle parade réflexe du portier marseillais sur une tête d’Ouasfane (57e).
Les « minots » plient sans rompre et y croient au fil des minutes, à l’image d’une frappe d’Iscaye au ras du poteau d’Andreani (67e) ou d’une inspiration géniale de Chabrolle auteur d’un lob somptueux en première intention, de peu à côté (71e). Le Sporting souffre devant la vivacité phocéenne, mais tiendra le choc jusqu’au bout avec beaucoup de solidarité et de combativité pour s’offrir trois points et son « clasico ».