Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Des tétons en D
Natacha « dermographe » tatoue depuis dix-huit ans. A cheval entre Ollioules et Nice, cette Varoise s’est mise beaucoup plus récemment au « maquillage permanent » avant de s’intéresser aussi à la pigmentation des aréoles et mamelons en D, ou du crâne. Le crâne pour celles et ceux qui perdent leurs cheveux, et parmi eux des sujets assez jeunes, « après un choc émotionnel ou un vaccin contre le papillomavirus ». Aujourd’hui, Natacha intervient régulièrement à l’Institut du sein, à Lenval (Nice).
Alexia Cassar
(sur la photo), pour sa part, tatoue du côté de Roissy mais élargit son activité à Nice, où réside une grande partie de sa famille. La déclinaison locale de son « TTTS » (The Tétons Tattoo Shop) est le nouveau défi de cette biologiste de formation qui, ingénieur pendant quinze ans dans le secteur de l’oncologie, a vu dans le tatouage une possibilité de ne pas devenir dingue quand sa fille, à dix mois, a déclaré une leucémie – aujourd’hui, tout va bien…
« En deux ans, j’ai tatoué personnes », assure Alexia. « Je ne fais pas dans l’araignée, le crucifix ou la ■ Tattoo Festival, douzième du nom, attend 6 000 visiteurs du 20 au 22 avril, aux studios de la Victorine. Au programme : 150 à 180 tatoueurs du monde entier, deux scènes avec des spectacles permanents, des stands de vente d’article liés à l’univers du tattoo, du body tête de mort. Rien que des mamelons et aréoles en D» . Chez elle, le tarif est clairement annoncé : On trouve aussi, sur son site (thetétonstattooshop) toute une série de contre-indications, notamment en cas de diabète ou d’hémophilie. Dans sa clientèle se glissent quelques hommes : « J’ai tatoué une senior de ans après un cancer du sein. »
Infos pratiques
paint, des infos sur l’hygiène…
■ suivra une convention du tatouage les 4 et 5 mai, à l’espace Caquot.
Avec, là encore, de nombre ux tatoueurs, des animations, un concours...