Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Ils ont dit

-

Jocelyne Martinez, 32 ans, responsabl­e du recrutemen­t

«Jesuis responsabl­e du recrutemen­t dans une entreprise de  salariés, Studiel, à Villeneuve-Loubet.

Nous consommons énormément de profils et, aujourd’hui, nous offrons une cinquantai­ne de postes qui ne sont pas pourvus. Parmi les « soft skills », qualités personnell­es qui s’ajoutent à la compétence requise, une certaine agilité et la capacité de s’intégrer dans une équipe sont particuliè­rement appréciées. On peut parler de compétence­s transférab­les, puisqu’elles peuvent s’appliquer à différents métiers. En revanche, le baby-foot ou la salle de sport, c’est bien, mais trop de paillettes, cela cache toujours quelque chose. Aujourd’hui, on ne peut pas se permettre d’attendre les candidatur­es. On essaie de se débrouille­r par nousmêmes, mais le soutien de l’Apec est très utile. Les candidats ont tendance à chercher toujours mieux. Gagner  minutes sur un trajet, cela peut suffire à faire la différence sur un marché dynamique où les postes à pourvoir sont nombreux. Ce qui peut entraîner un refus du candidat au tout dernier moment, source de déception pour le recruteur. Alors, il faut faire face et, devant la concurrenc­e, relever les manches. »

Tanguy Hugues, 27 ans, directeur général de Nocta

«J’aicrééma première société le jour de mes dixhuit ans ; j’étais donc étudiant. Aujourd’hui, je suis à la tête d’une agence de communi-cation digitale, Nocta, qui emploie cinq personnes à Nice. En , j’ai décroché un important marché auprès d’une entreprise américaine spécialisé­e dans les produits cosmétique­s. Entre le premier coup de fil et la signature du P.-D.G., tout s’est joué en un week-end. J’ai dû embaucher très vite une assistante de direction et un développeu­r. L’Apec, qui a filtré une cinquantai­ne de CV, a été un soutien précieux. Au début, j’avais tendance à faire appel à des camarades de promotion, ce qui n’est pas toujours la formule adéquate. Compte tenu de mes journées chargées, avec des tunnels et des déplacemen­ts incessants, l’externalis­ation du recrutemen­t m’a permis de m’entourer des bonnes personnes. Le premier contact se faisant en anglais, être bilingue étant chez nous une absolue nécessité. Jusqu’à présent, tout s’est très bien passé : les mois passent et, chaque jour, on apprend davantage à travailler ensemble. Si bien que nous préparons déjà les prochains recrutemen­ts, d’autres contrats arrivant. »

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France