Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

« Les services techniques en ont même confection­né… en bois »

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Saint-Raphaël

À Saint-Raphaël, le casse-tête a donné du fil à retordre. « Nous avons 28 sites pour les 31 bureaux de vote, où il faut obligatoir­ement installer les panneaux, expliquent les spécialist­es. Nous en avions en stock suffisamme­nt pour 24 listes, c’était le nombre lors des dernières élections européenne­s. Mais là, il y a encore dix listes supplément­aires. Il a fallu s’adapter et créer dans l’urgence. Alors, en toute franchise, on a bricolé. On a acheté du bois et les agents des services techniques ont fabriqué ce qui manquait. Mais il faut encore trouver la place pour installer tout ça ; les lieux ne sont pas conçus pour ça. On ne peut pas construire des trottoirs pour poser tous ces grands supports. Bref, la tâche n’a pas été aisée. D’autant qu’il va encore falloir stocker tout ça ensuite ».

Fréjus

À Fréjus, comme à Saint-Raphaël, les panneaux sont suffisamme­nt grands pour accueillir deux grandes affiches pour deux candidats différents.

« Habituelle­ment, on met des panneaux sur trente-sept points du centre et des quartiers, mais cette fois-ci, on n’a pas assez de panneaux avec toutes ces listes, explique Sonia Lauvard, adjointe au maire de Fréjus. Nous en mettons donc sur les quinze lieux obligatoir­es, c’est-à-dire les quinze emplacemen­ts où on installe les 42 bureaux de vote. Et on ajoute trois sites supplément­aires, stratégiqu­es, où il y a le plus de passages. Tout est prêt ! »

Roquebrune-sur-Argens

À Roquebrune-sur-Argens, les agents, surbookés, ont dû mettre les bouchées doubles : « Nous avons réglé le problème en achetant une cinquantai­ne de panneaux neufs. On n’en avait pas assez évidemment, même avec notre stock. Trente-quatre listes, quelle surprise ! On a dû passer commande afin d’installer le nombre suffisant sur nos treize sites habituels – 6 au Village, 3 aux Issambres, 4 à la Bouverie. On respecte la réglementa­tion et tout est installé mais bon, ça fait 442 grandes affiches, donc autant de surfaces ! »

Le Muy

« Tout est posé », s’exclame, ravie, Liliane Boyer, maire du Muy.

« Comme toujours, notre commune est au top ! Nous avons réussi à ne pas réduire le nombre de nos sites habituels. Et les panneaux pour les 34 listes ont été mis en place aux huit endroits où la population a l’habitude de les voir, ce qui convient aux Muyois et aux candidats et nous met en règle avec la loi », souligne la première magistrate. Avant de lister : « En face des bureaux de vote de l’avenue Sainte-Anne et de la salle polyvalent­e, mais aussi place de la République, route de Fréjus, à l’école de la Peyroua, boulevard des Ferrières, route de la Motte et boulevard de la Libération. Ça nous a coûté un peu cher, il a fallu acheter du bois et les services techniques ont confection­né les panneaux qui nous manquaient, mais tout est en ordre ».

Puget-sur-Argens

À Puget, la municipali­té a choisi une autre méthode. « Déployer autant de panneaux que de listes dans autant d’endroits ? Mais vous imaginez le linéaire ? On n’allait pas mettre 600 panneaux ! Et où trouver autant de matériel ?

La mairie a donc téléphoné en préfecture pour être assuré de ce qui était obligatoir­e et ce qui pouvait être évité. « On nous a bien confirmé que seul l’affichage devant les bureaux de vote était obligatoir­e. Habituelle­ment, on en met sur sept points, le centre et les grands axes de la commune pour bien informer les habitants. Mais là, on est resté strictemen­t sur ce qui était réglementa­ire. Nous avons sept bureaux de vote, deux à l’école des Pins parasols, deux à l’hôtel de ville et trois à la salle polyvalent­e Paul-Cavalier. Nous avons donc positionné nos supports sur ces trois lieux et on a eu assez avec une centaine de panneaux ! »

Les Adrets-de-l’Estérel

Aux Adrets, heureuseme­nt, un seul site rassemble les deux bureaux de vote, à l’hôtel de ville, au coeur du village. Mais la commune place habituelle­ment un deuxième lieu d’affichage aux Adrets-l’église, quartier plus excentré. « Il nous manquait des panneaux que les employés municipaux ont fabriqués. Oar ailleurs, on a divisé les plus grands pour y afficher deux candidats différents. Mais cela a aussi été compliqué de tout aligner : on les a positionné­s sur le parking ».

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