Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Crédit Agricole offre 15 000 € pour l’armure

- AURÉLIEN RUESTERHOL­Z

Si l’armure d’apparat de François de Montmorenc­y a pris un coup de jeune et est actuelleme­nt au Louvre, elle reste néanmoins la propriété du musée des Beaux-Arts dracénois.

La Fondation Crédit Agricole a donné un petit coup de pouce financier pour la rénovation de l’objet historique.

Entre la rénovation et l’étude de l’armure, le coût total s’élève à 71 550€. La Drac (Direction régionale des affaires culturelle­s) a donné 15 000 la Fondation Crédit Agricole 15 000 et le reste a été financé par la mairie.

Les opérations ont duré six mois pour la restaurati­on et un an pour l’étude. Comme dit, ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Le jeune conservate­ur du musée, Grégoire Hallé expliquait : «Onne peut pas prendre l’armure et la tremper dans un bain de solvant. » L’étude et la restaurati­on ont été menées par le C2RMF (Centre de recherche et de restaurati­on des musées de France) dont une partie des locaux se situe au Louvre. L’extérieur, l’intérieur, les textiles notamment ont pris un coup de jeune.

Le Musée ouvrira bien « début  »

« Nous sommes très fiers d’être partenaire de ce projet. Je suis satisfaite que le conseil d’administra­tion ait validé ce mécénat. On a hâte de la voir installée dans le musée », glissait la présidente de la Fondation, Andrée Samat.

Laquelle en a profité pour demander au maire Richard Strambio la date d’ouverture de l’édifice. « Début 2020 », affirmait l’édile. Lors de l’arrivée de l’assistance face au musée, le premier magistrat en a profité pour justifier à nouveau les 400 000€ votés au dernier conseil municipal pour le bâtiment. « C’est un édifice du XVIIIe siècle et on doit changer les poutres. Fallait-il attendre 2022, 2023 ou 2024 et que tout s’écroule ? » Toujours est-il qu’il semble étrange que des travaux de cette ampleur ne rallongent pas la durée totale. Si tout se passe bien, l’armure de Montmorenc­y retrouvera donc la cité du Dragon d’ici peu.

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(Photo A.R.) Grégoire Hallé a pris le temps d’expliquer les travaux à la présidente de la Fondation, Andrée Samat, et aux élus.

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