Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Simon Gautier : l’autopsie atteste d’une mort rapide due à une hémorragie
Simon Gautier, le randonneur français disparu depuis le 9 août au sud de Naples, et retrouvé neuf jours plus tard, est décédé d’un « très grave choc hémorragique » dû à la section d’une artère fémorale, selon les résultats de l’autopsie réalisée à l’hôpital de Sapri.
Fractures ouvertes dues à sa chute
Selon les analyses, rendues publiques par des médias locaux et confirmées par le procureur Antonio Ricci, le jeune Français de 27 ans, n’a survécu que pendant environ 45 minutes. «Il souffrait de fractures ouvertes et la mort a été probablement rapide suite à un très grave choc hémorragique » ,aindiqué le procureur de Vallo della Lucania.
Dans sa chute, le jeune Simon a subi des fractures aux deux jambes « avec déplacement des membres et de graves coupures » . Il a apparemment eu l’artère de la jambe gauche sectionnée, selon les deux experts qui l’ont examiné, l’un nommé par le procureur Ricci et un autre désigné par le père du jeune homme.
Ces résultats valident des informations déjà données précédemment par les carabiniers sur la base d’un premier examen du corps. Le randonneur était parvenu à appeler un numéro d’urgence et avait pu donner quelques indications à une opératrice mais les services de secours n’avaient pas réussi à le localiser ensuite.
Décédé peu de temps après son appel
Selon l’autopsie, il serait mort quelques minutes seulement après avoir appelé les secours, vers 9 heures du matin.
La justice italienne a ouvert depuis plusieurs jours une enquête pour « homicide involontaire » pour déterminer s’il y a eu des retards dans les secours apportés au touriste français. Le procureur de Vallo della Lucania, proche du lieu où le corps a été retrouvé, veut vérifier « si les opérations de secours auraient dû être plus rapides », a-t-il expliqué.
« Nous vérifions le rôle de tous ceux qui se sont activés dans les opérations de recherche pour voir s’il n’y a pas des problèmes structurels dans le système et s’il y a eu des responsabilités individuelles », a-t-il ajouté.