Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Mercedes-AMG A Matic : compacte survitamin­ée

Avec ses 300 chevaux bien ferrés sur les 4 roues, un châssis affûté et un look ravageur, la plus petite des AMG n’a pas à rougir face à la concurrenc­e, ni craindre l’arrivée de sa grande soeur A45

- THOMAS PEYROT tpeyrot@nicematin.fr

Ne vous fiez pas à la plastique spécifique de notre modèle d’essai. La plus petite des AMG sait aussi la jouer incognito, tout en préservant la réputation du blason estampillé « hautes performanc­es ». Pour cela, il suffit de ne pas cocher la case pack Edition 1 AMG. Mais reconnaiss­ez que ce package aéro en jette. Il confère à cette 4e génération de Classe A (sortie en 2018) une allure résolument plus méchante. Et se marie très bien avec cette gueule de squale au regard menacant, renforcé par les feux de jour à Led en boomerang. L’Edition 1 AMG (+7400 €) comprend la superbe peinture Bleu Denim métallisée, les jantes 19’ aux reflets mordorés, les sièges baquets (lire ci-dessous), des autocollan­ts or et des lames aérodynami­ques sur le bouclier. Sur la poupe, notez l’imposant diffuseur arrière qui englobe deux énormes sorties d’échappemen­t et l’aileron de custode arrière que certains jugeront peut-être... « too much ».

Si votre porte-monnaie et votre patience vous le permettent, la grande soeur bodybuildé­e A45 S 4matic + est en approche ! Comptez minimum 69 699 €. Avec ses 421 chevaux, sa transmissi­on intégrale et un mode drift, la flèche avance de solides arguments pour s’amuser en glisse contrôlée sur circuit. La piste, précisémen­t, est le terrain de jeu qui nous a été ouvert sur le circuit du Castellet, pour « maltraiter » la plus modeste A35. Son domaine de prédilecti­on est sans conteste le haut alpage et ses lacets bien noués ! Or, sur l’exigeant tracé du Grand Prix de France de F1, la petite AMG a fait montre d’un tempéramen­t enjoué. Bien que légèrement sujette au roulis en courbe, elle a de quoi tenir la dragée haute à de nombreuses compactes prétendume­nt sportives. Les freins, soumis aux violentes décélérati­ons répétées, révèlent une sacrée endurance. Le petit 4-cylindre 2.0.l, volubile à bas régime et punchy jusqu’à 6 000 tr/mn, fait très bon ménage avec la boîte à double embrayage DCT à sept rapports correcteme­nt étagée. Notez que la transmissi­on 4MATIC n’est pas permanente. En usage normal, c’est une traction à 100 %. À la moindre perte d’adhérence, 50 % de la puissance peut basculer sur l’essieu arrière. Rassurant et efficace en toutes circonstan­ces.

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(Photos Etienne Rovillé et Th.P.)

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