Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Laranjeira digne successeur de Germain
La phrase
“Ce
n’est pas une revanche. C’est juste une très bonne chose pour nous. On a bien démarré la rencontre, et ça aide. Parce que je veux bien croire qu’il manque du monde à Toulon, mais il y a quand même de très bons joueurs dans cette équipe. Et ce n’est soi disant pas notre championnat, mais si on gagne contre le RCT, ça le devient, non ?”
Marc Dal Maso, ancien entraîneur de la mêlée toulonnaise,
désormais coach des avants brivistes En renvoyant hier les Toulonnais à leurs études après avoir déjà fait chuter Clermont sur leur pelouse sacrée, les Cabistes ont aussi fait passer un message fort à leurs concurrents du Top 14. Et notamment à tous ceux qui pensaient qu’ils seraient bons à prendre, désormais rajeunis et privés de Gaëtan Germain qui les a portés du bout du pied durant de nombreuses saisons...
Et bien, non seulement, les Corréziens n’ont rien perdu de leur abnégation et de leur détermination à préserver leur pelouse inviolée mais en plus, ils ont trouvé en Laranjeira le digne successeur de Germain.
Auteur d’un 100 % au pied (24 points), le jeune arrière corrézien a littéralement Alors qu’avec une moyenne de à fautes par matches, il tenait jusque-là le haut du pavé du Top en matière de discipline, le RCT a concédé hier la bagatelle de pénalités dont pour la seule deuxième mi-temps. Beaucoup trop évidemment pour prétendre faire un résultat à l’extérieur, surtout face à une équipe dotée d’un buteur de la trempe de Laranjeira. porté son équipe vers la victoire, en capitalisant sur les nombreuses fautes toulonnaises, notamment en seconde période où l’on crut durant quelques minutes que le RCT pouvait revenir sur les talons brivistes.
Mais l’on ne peut, non plus, passer sous silence la belle prestation d’ensemble d’une équipe, sans génie certes, mais toujours doté de belles vertus guerrières à domicile et finalement très efficace près des lignes, contrairement au RCT qui a multiplié les erreurs techniques à chaque fois qu’il s’est approché de l’en-but corrézien, Abnégation, enthousiasme, solidarité et réalisme, voilà le cocktail gagnant des hommes de Davidson...