Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Un spectacle sans vainqueur

Au terme d’une rencontre pleine de rythme et de vitesse, les Aiglons doivent se contenter de partager les points avec le Losc. Prometteur pour la suite

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Ce n’était pas le match décalé à 13 h 30, mais Nice-Lille a été une belle publicité pour la Ligue 1 hier soir. Avec d’un côté, des Dogues sûrs de leur jeu, et de l’autre, des Aiglons de plus en plus solides collective­ment. Mais personne n’a remporté ce match vivant (1-1), ponctué d’attaques rapides entre deux spécialist­es des renverseme­nts de jeu. Chaque équipe a marqué quand son adversaire dominait, l’OGCN par Kasper Dolberg (13e) et le LOSC par Luiz Araujo (24e).

Dolberg à point nommé

Les deux formations restent roue dans roue au classement, Lille 4e et Nice 5e, un point derrière, mais toutes les deux peuvent tirer des enseigneme­nts positifs de cette confrontat­ion. Côté azuréen, la première satisfacti­on est blonde comme Brice de Nice : le Gym tient le buteur qu’il attendait depuis Balotelli avec son Danois Dolberg, puissant, joueur et efficace. Enfin, le jeu plaisant, comme souvent depuis le début de la saison, laisse augurer des lendemains qui chantent une fois que Patrick Vieira aura bien intégré toutes les recrues, comme Claude-Maurice, transparen­t hier. Les Dogues sont quand même partis plus fort, volant facilement dans les plumes des Aiglons. Osimhen (5e, 9e) puis Bamba (12e) se sont créé les premières occasions, mais le Gym a frappé le premier, grâce, au départ, au joueur qui avait raté son début de match, Coly. Coupable de pertes de balle et d’erreurs de placement, le latéral gauche a chipé le ballon dans les pieds de Yazici pour lancer Lusamba vers la contre-attaque, conclue par Dolberg, pour son deuxième but sous ses nouvelles couleurs.

Balles de match

Ce mini hold-up a réveillé les Niçois... punis à leur tour en pleine euphorie dominatric­e. Une passe ratée d’Atal, passé pour une fois à côté de son match, a déclenché un de ces contres éclairs ciselés par le Losc. Au bout de celui-ci, à cinq contre cinq, la défense, passive, a laissé Luiz Araujo frapper de loin en pleine lucarne. Chaque équipe a ensuite eu une occasion, Lille par Yazici (32e), Nice par LeesMelou (37e). Et en seconde période, le rythme d’une action chacun s’est poursuivi. Sans faire l’inventaire complet des balles de 2-1, on peut noter celle galvaudée par Atal, trop personnel alors que Lusamba était mieux placé (52e) et surtout celle du Nigérian blond de Lille, Osimhen, qui a envoyé le ballon dans les nuages sur un tête à tête avec Benitez (67e).

Le rythme n’a jamais baissé, de bon augure pour Lille avant Chelsea et pour Nice, qui a rendez-vous à Nantes, équipe en pleine forme, puis recevra le PSG après la trêve internatio­nale. Prometteur.

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(Photo Patrice Lapoirie) Dolberg avait ouvert le score pour les Aiglons.

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