Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Bien-être au travail, discours de la méthode
#Sport, santé, entreprise Parvenir à équilibrer temps de travail et de détente, c’est la recette du salarié ou du dirigeant épanoui
« Cohésion, management, esprit d’entreprise :
ce sont les clés pour motiver les salariés »
Les ambassadeurs
Alain Bernard, champion conseiller en sport, Thomas Sammut consultant, conférencier, auteur.
Le diagnostic
Si ses salariés s’épanouissent au travail, n’importe quelle entreprise est gagnante. Pour y parvenir, outre l’aspect social, le bien-être est fondamental. Il est lié évidemment au bien-être personnel : si vous êtes bien au travail, c’est que votre vie privée est réussie et inversement. Avoir une vie saine et équilibrée contribue naturellement à cet épanouissement facteur de bonheur personnel qui rejaillit sur l’entreprise, en particulier à travers les projets que l’on peut porter. Cohésion, management, esprit d’entreprise, sont quelques-unes des clefs susceptibles de motiver ou remotiver les salariés et de redonner du peps a la société où ils travaillent.
Des actions concrètes
L’objectif est de parvenir à intégrer dans chaque entreprise, quelle que soit sa taille, un consultant ou salarié chargé de mettre en place des programmes et des actions de bien-être au travail (chief happiness officer). A l’instar du référent sécurité ou hygiène qui existe désormais dans de nombreuses entreprises, cette personne aura pour mission d’être à l’écoute des salariés et de proposer, dans l’enceinte de l’entreprise, des moments de détente, de loisir, de sport, mais aussi hors de l’entreprise en fédérant les salariés autour de projets communs (courses, manifestations, randonnées, sorties, etc.). Autre proposition d’action : élaborer un guide des bonnes pratiques du bien-être au travail, avec l’appui de spécialistes et des responsables des ressources humaines : retrouver les bons usages, trouver le temps de se poser, faire des activités lors des pauses, renouer le dialogue, se décloisonner. Ce guide peut aussi comporter la liste des mauvaises pratiques à éviter et inclure un numéro de téléphone pour joindre, en toute discrétion, un référent capable d’écouter la souffrance au travail et de proposer des solutions.