Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Redonner toute sa place à l’humain
La performance sociale de l’entreprise reste encore un grand chantier en devenir, mais les solutions sont à portée de main
Les ambassadeurs
Pascale Gabert, animatrice coordinatrice Caisse d’Epargne Côte d’Azur (Nice), Max Alunni, dirigeant Albax (Nice).
Le diagnostic
Aujourd’hui, la performance sociale est naturellement liée à la performance économique. Permettre à ses salariés de s’épanouir au travail est forcément bénéfique à l’entreprise, qui en retire des bénéfices dans tous les sens du terme : économique certes, mais aussi et surtout humain, instaurant dans l’entreprise un climat plus propice à de bons résultats. L’équité est une des conditions de cet épanouissement. Sans un équilibre bien réel entre tous, en fonctionnant avec des promotions liées aux performances et non pas au paraître, tout est possible et le dirigeant en retirera les fruits. A l’inverse, de l’injustice, un sentiment d’impunité pour les uns, de favoritisme pour les autres, et tout va s’écrouler assez rapidement, menaçant même les fondements mêmes de la société. Autre axe fort à privilégier : la parité, désormais incontournable, et c’est tant mieux. Parité dans le recrutement, les salaires, les avantages, les promotions, etc. Cela semble être presque une évidence aujourd’hui, mais ce n’est pas si vrai… Comme l’a raconté avec ses mots et sa passion Max Alunni, la bonne marche de l’entreprise tient aussi et surtout à la façon de recruter et manager les collaborateurs. « Avant, je recrutais cher des salariés qui m’expliquaient comment faire et qui partaient chez les concurrents. Maintenant, c’est l’inverse : je les recrute au juste prix, je les forme et le rapport s’est inversé. Ils restent et ne veulent plus partir ».
Pascale Gabert n’a pas la même expérience, mais reste convaincue