Hôpital : l’heure des comptes

Le dans son édition du 1er octobre 1899, s’inquiète des comptes alarmants de l’hôpital-hospice de St-Raphaël. Une époque où l’établissement n’était pas encore municipal

Chaque mardi, replongez dans l’actualité locale de l’époque avec le “Saint-Raphaël Journal”

fondé en , ou le “SaintRaphaël Revue”, fondé en , et dont tous les numéros sont précieusement gardés aux archives du département

Nous vous proposons ici une sélection de

la semaine, il y a  ans.

LSaint-Raphaël Revue,

’hôpital hospice de Saint-Raphaël, boulevard Clemenceau, avait été fondé par quelques bienfaiteurs à destination des pauvres et des malades. Inauguré en 1891, il a pu voir le jour grâce à Pierre Coullet, comme le raconte Jean-André Ortolan dans son ouvrage Notes et Souvenirs : « Au départ, il y avait un homme, agriculteur de son état, si amoureux de la campagne raphaëloise qu’il achetait toutes les parcelles en vente pour les sauvegarder de l’urbanisation. On l’appelait “Coullet le riche”. Déjà conscient de la misère qui, en cette fin de siècle, sous le mandat de Félix-Martin, frappait les plus pauvres, il assiste avec la bonne société locale à une conférence du Dr Léon Petit, qui prônait l’édification d’hospices pour dispenser des soins gratuits aux malades, mais aussi aux enfants et aux miséreux. « Les dames venaient de se mobiliser pour faire édifier l’église NotreDame-de-la-Victoire, en 1887. Les hommes allaient s’engager à leur tour : entendu, l’appel du Dr Petit provoque la création d’un comité d’initiative, placé sous la direction du maire. à l’avenir, les Raphaëlois n’auraient plus à aller se faire soigner

‘‘

Du XIXe siècle, il reste encore de nos jours le bâtiment central (rénové entre temps) et la chapelle

(Photos Philippe Arnassan) (à droite).