Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
« Croquer dans le Top »
Après des débuts différés à cause d’une blessure, l’international à 7 Gabin Villière nouveau bloc avec un appétit décuplé. Concentré sur son objectif premier : le RCT
Gabin Villière fait partie de ces joueurs en devenir sur lesquels compte désormais Patrice Collazo pour reconstruire le RCT. Ancien pensionnaire de Rouen (Fédérale 1), et originaire de Vire en Normandie, le jeune ailier a clairement brillé l’an passé, aussi bien à Rouen qu’avec l’équipe de France à 7 où il a multiplié les actions d’éclat. Jusqu’à intéresser les plus grands clubs français et trouver un accord pour les trois prochaines saisons avec le RCT. Mais à presque 24 ans, le jeune homme, parfaitement conscient que les places sont rares, est forcément pressé. Après avoir dû ronger son frein pour soigner une blessure contractée en fin de saison dernière et fait des débuts contrariés mi-octobre au Stade Français, le voilà parfaitement regonflé et fermement décidé à réussir son envol avec le RCT.
Comment vous sentez-vous finalement aujourd’hui ?
Ça fait un bien fou de pouvoir démarrer la vraie aventure. Je suis arrivé un peu blessé. Il a fallu un peu de temps pour m’adapter mais ça fait du bien de commencer à croquer dans le Top et découvrir tout ça avec ce groupe et ce club. C’est une belle aventure qui commence. On va continuer à travailler pour la suite...
C’est une sorte de fracture de fatigue qui s’est révélée à la fin de la saison dernière. J’ai eu une fin de saison assez chargée avec Rouen et l’équipe deFrane à . On avait pris des précautions mais ça a persisté. Du coup, ce fut un peu compliqué à mon arrivée ici. Mais là, ça repart et je commence à me sentir beaucoup mieux.
De la Fédérale au Top ?
J’ai été surpris par l’organisation et la gestion en Top . Les joueurs savent gérer tous les aspects du jeu et de la préparation, que ce soit au niveau du physique, du jeu ou de la mentalité… J’ai été impressionné et étonné par toutes ces choses bien cadrées par les joueurs.
Reprise avec les
internationaux ?
Ça fait un vent frais pour tout le groupe. Ça nous permet aussi de nous entraîner à pour la première fois de la saison. Ça fait du bien à tout le monde. On sent que tout le monde est très motivé et que la concurrence sera encore plus rude. Cela devrait tirer tout le monde vers le haut…
Avez-vous l’impression de prendre un nouveau départ ?
Oui, sûrement. Tout le monde n’est pas encore rentré mais ça devrait être un peu plus physique. On voit que le classement est encore très serré. Si on gagne ce week-end, on peut être troisièmes, si on perd es je crois. Il va falloir enchaîner les victoires pour vraiment monte au classement.
Vos début à Paris ont été compliqués voire contrariés par une faute en fin de match. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Je l’ai plutôt bien vécu. C’est dur au niveau personnel mais j’ai vite basculé sur autre chose. D’autant que ce n’était pas forcément une erreur. C’est un ballon qui a été gardé. On pouvait encore se dégager, donc je ne me suis pas pris la tête longtemps. D’autant que mes coéquipiers m’ont soutenu aussi. Je préfère rester dans le positif. Cela permet d’apprendre en accéléré, on va dire…
C’était bien de pouvoir enchaîner avec Bayonne ?
Oui. Mentalement et physiquement car ça faisait quand même trois mois que je me préparais et que j’avais envie de croquer là dedans et de goûter au Top . Oui, ça a fait un bien fou. Comme d’ailleurs de pouvoir enchaîner dès la reprise contre Montpellier. Je suis très content et je vais essayer d’être performant dès ce week-end…
Où en êtes-vous avec l’équipe de France à ?
Il y a un accord avec la Fédération. La porte est toujours ouverte mais mon objectif principal reste Toulon. Il faut que je revienne à % de mes capacités et une fois que je me sentirai vraiment très bien, peut-être que l’équipe de France me rappellera pour un tournoi ou deux dans la saison. Mais l’objectif principal reste Toulon.
‘‘
Je préfère rester dans le positif ”
Et les JO l’été prochain ?
Pareil, ça dépendra de mes performances à Toulon.