Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Le Mourillon se fait surprendre
LE MOURILLON - MONACO :
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À Toulon (stade Fernandez), Monaco bat Le Mourillon 25-19 (17-12). Arbitre : M. Massé (Ligue Sud).
Pour Le Mourillon : 3 essais de Lakbir (8), Gués (37) et Dufay (41) ; 2 transformations de Laugier.
3 essais de Picardet (13), Ika (25) et Verlet (71) ; 2 transformations (13, 25) et 1 pénalité (58) de Picardet (58) ; 1 drop de Négre (30). Cartons jaunes : De Mandran (18) et Mgeladze (23) à Monaco.
LE MOURILLON : Tupéa ; Pibou, Saillard, Santolini, Jacquemoud ; Laugier (o) ; Ghérardi (m) ; Bolla, Takhmi, Dufay ; Lakbir, Tumataara ; David, Battaglia (cap), Paganelli. Puis Levasseur, Gués, Russo, Foin, Mornas, Kacoua, Fargier. MONACO : Verlet ; Dufond, Picardet, Sergere, Canina ; o) Négre (o) ; Nardi (m) ; Ika, De Mandran, Kolchef ; Fofo, Mgeladze ; Jebali, Soler (cap), Frih. Puis Bertolo, Seillier, Ahmad, Renaud, Dakas, Ouisly, Vallarino.
En s’inclinant 19 à 25 hier aprèsmidi sur sa pelouse devant Monaco, Le Mourillon a hypothéqué en grande partie son maintien en Fédérale 3. Rageant, surtout que les deux formations étaient proches l’une de l’autre.
Trop d’échecs au pied
Au final, la différence s’est faite sur un essai « cadeau » après un cafouillage défensif, mais aussi sur une maladresse au pied (14 points laissés en route, quatre pénalités et une transformation). Le point de bonus défensif récolté par l’USM reste anecdotique. Malgré un début prometteur, Le Mourillon ne parvenait pas à se détacher au tableau d’affichage.
Monaco, emmenée par un Picardet auteur de 14 points laissait passer l’orage et creusait même l’écart malgré une infériorité numérique…
Menés 12-17 à la pause, les Noir et Vert revenaient très vite dans la partie et proposaient des séquences intéressantes, sans toutefois concrétiser leurs temps forts. Le seul point positif était un essai et une transformation qui leur permettaient de prendre l’avantage (19-17). Mais l’ASM ne s’en laissait pas conter, et virait en tête aux abords du money-time grâce à une pénalité et un essai.
En toute fin de match, l’USM tirait ses ultimes cartouches. Mais la défense monégasque ne craquait pas.