Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
La mise au point du Racing club Méditerranée
Les propos du président du Volley Pradétan Gardéen, Gaël Korkeakoski, publiés dans notre édition du 23 mai (« le Racing Club Méditerranée a eu 60 000 euros de subventions publiques »), ont fait bondir Victoria Smirnova, créatrice et cheville ouvrière du club toulonnais. « Déjà, sur la forme, on s’appelle Volley Club Méditerranée », précise la dirigeante. Mais c’est le fond qui a mis en colère la pourtant très placide centrale qui a évolué en Pro B avec Toulon au temps des années fastes du volley ouest-varois. « Nous n’avons jamais demandé de subventions publiques à personne, appuie-t-elle. Le club, que l’on a fondé il y a deux ans, ne fonctionne qu’avec des partenaires privés, comme le Réseau Mistral, notre partenaire principal. Je le répète pour que ce soit clair pour tout le monde, nous avons zéro euro de subvention publique ! Nous sommes un club de passionnés, familial, qui fonctionne sur l ‘humain. Personne ne perçoit d’argent, ni ne demande de remboursement pour les frais engagés pour jouer au volley. Nous sommes 160 licenciés, en pleine croissance, et nous regardons l’avenir sans nous occuper à jalouser les autres. Nous demandons juste la même chose à notre égard. »
A noter que sportivement, le club va franchir un palier puisque l’équipe Départementale garçons va monter en Régionale. « Et nous venons de faire notre première demande de subvention auprès de la Ligue de VolleyBall, pour la formation des arbitres et des entraîneurs », conclut celle qui coache cette équipe.