Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Roland Bruno reçoit sa nouvelle écharpe de maire
Le maire sortant, Roland Bruno, entame son 3e mandat après ce conseil d’installation jeudi, avec un nouveau premier adjoint : Patrick Rinaudo
Ce conseil d’installation, un peu spécial en cette période sanitaire, a surtout été marqué par un embrouillamini lors du vote : si l’élection comme maire de Roland Bruno ne faisait guère de doute, les scrutateurs ont dû s’y reprendre maintes fois pour le décompte réel des voix.
Au bout du compte, des élus de la majorité, au nombre de deux, se sont certainement embrouillé les pinceaux, et n’ont pas voté pour le maire sortant ! Passé ce moment , l’élu Richard Tygdat a remis l’habit républicain au nouveau maire : « Tu es le pilier de notre mairie, et cette écharpe en est l’incarnation ». Roland Bruno : « Mes chers collègues, je vous remercie pour ce témoignage de confiance. Ce conseil municipal est avant tout une cérémonie solennelle, unique. Cette confiance, nous l’avons acquise par une mandature riche en réalisation. La feuille de route de ce mandat est bien tracée avec 65 propositions dans notre programme avec une équipe de jeunes élus aux côtés d’anciens chargés d’expérience. J’ai une pensée pour tous ceux qui nous ont accompagnés pendant 20 ans. » Dans la suite logique, les conseillers réunis dans la vaste salle de l’espace Albert-Raphaël, ont adoubé la liste de cinq adjoints proposé par l’élu Patrick Rinaudo.
Mais sans les deux votes des membres de l’opposition. Autour de celui qui devient premier adjoint de Roland Bruno, Patricia Amiel (2e), Richard Tygdat (3e), Danielle Mitelmann
(4e) et JeanPierre Frésia (5e).
En fin de séance, le chef de file de l’opposition « Ramatuelle, Vivre ensemble », Bruno Goethals, a hérité de la parole. Pour dénoncer ce qu’il considère comme un motif d’irrégularité : «La convocation reçue, présentait, un plan de table mentionant déjà les noms et positions des adjoints, ne peut être cautionné. Je souhaitais être candidat, même sans grande chance, mais le principe démocratique n’est pas respecté. Il s’agit d’un refus de vote et non d’une abstention. Nous laisserons le soin à la Préfecture d’invalider la délibération dans le cadre du contrôle de légalité.»