Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Surtout ne pas rater le coach !
Les semaines passent et le nom du futur coach du Sporting n’est toujours pas connu. Il y a urgence car l’heure tourne et la reconstruction liée à la descente en N2 passe absolument par là
Rien n’est simple au Sporting Club de Toulon. A commencer par la signature du futur coach. Certes l’officialisation tardive de la descente en N2, mettant dans la foulée fin au contrat de Victor Zvunka, ainsi que l’imbroglio lié à la possible venue de Mourad Boudjellal n’aident pas. Toutefois il y a urgence, surtout que les Azur et Or doivent se remettre d’une saison catastrophique en National. Comme souvent en pareil cas les noms ont fusé. Les habituels d’abord, comme André Blanc ou Patrice Eyraud. Sauf que le premier reste à Six-Fours Le Brusc (promu en R1) et le second à Marignane-Gignac (N2).
Un autre ancien Toulonnais a été approché. Il s’agit de Didier Tholot mais l’ex avant-centre de Martigues ou des Girondins de Bordeaux a rejoint le Pau FC en Ligue 2.
Aux dernières nouvelles, c’est donc un autre ancien de la maison, à savoir Laurent Roussey, qui serait en pole position. Toutefois le profil privilégié par Claude Joye serait celui d’un entraîneur capable d’assurer la transition entre le niveau amateur et le monde professionnel.
Richard Déziré en pole position...
Et là, l’option Richard Déziré prend du poids. L’intéressé ayant réussi en quelques années à faire passer Le Mans FC de l’anonymat du CFA2 aux lumières de la Ligue 2, grâce notamment à un barrage homérique face au GFCO Ajaccio. L’actionnaire majoritaire doit recevoir ce week-end des postulants mais préfère rester évasif sur leur identité. Pas évident dans un contexte aussi tourmenté de trouver la perle rare. Alors pourquoi ne pas privilégier une solution interne ? Avec Luigi Alfano, le club possède un pompier de service de choix. Quelqu’un du
Richard Désiré aurait les faveurs d’un Claude Joye dont les supporters veulent le départ. Et ils le font savoir à grands renforts de stickers !
cru qui sait rassembler et surtout s’adapter à un effectif qu’il n’aurait pas choisi. Une manière aussi de ramener de la stabilité car depuis l’éviction surprise de Momo Sadani - qui venait pourtant de réussir deux montées en trois ans - le Sporting n’a fait que « manger » des entraîneurs. Ainsi Dominique Veilex
est resté en place 8 mois, William Prunier un an, Fabien Pujo 15 mois et Victor Zvunka 5 mois...
La notion d’identification est capitale, surtout en ces temps troublés pour de nouveau fédérer et retrouver une dynamique positive. A suivre...