Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
C’est dit !
d’abord prendre la mesure des nouveaux pneus Pirelli. Peaufiner quelques détails, des automatismes. Le second jour, nous finissons dans le paquet de tête. Tout s’est mis en place naturellement.
Maro Engel, c’est votre voisin à Monaco ?
Oui. Depuis que nous sommes coéquipiers, on profite de cette proximité pour sortir à vélo ensemble. On s’entend bien. Je suis ravi de le rejoindre. Il fait partie des trois ou quatre meilleurs pilotes Mercedes-AMG officiels, comme Luca (Stolz). Excellent coup de volant et état d’esprit positif.
Le trio Engel-Stolz-Abril figure fort logiquement parmi les principaux favoris. Par conséquent, les et novembre, on vous retrouvera au départ des Km du Paul-Ricard en position de jouer le titre, hein ?
J’espère bien ! Gagner l’Endurance Cup à domicile, ce serait génial. Surtout après avoir manqué le coche de peu plusieurs fois ces dernières années. Comme d’habitude, il faudra affronter une concurrence féroce. Mais on a le package pour toucher au but.
Reportées fin octobre, les Heures de Spa auront eu lieu trois semaines plus tôt. Redoutez-vous cette édition automnale ?
Pas spécialement.
On sait que la nuit durera longtemps. Quant à la pluie, j’ai du mal à croire qu’il y en aura plus qu’en juillet . De toute façon, la voiture se comporte bien sur piste humide et elle préfère la fraîcheur. A cette période, il y a peu de chances que le mercure culmine à degrés...
En parallèle, vous allez disputer l’International GT Open avec votre ami Louis Prette... Pourquoi ce choix ?
Après la découverte des Heures du Mans en , une expérience très positive (sur une Porsche RSR engagée en catégorie GTE Am), Louis voulait prolonger l’aventure ensemble. Cette fois en disputant une saison complète avec l’ambition de se battre contre les meilleurs. L’International GT Open constitue un bon compromis. Ce n’est pas le GT World Challenge, certes, mais le plateau a tout de même fière allure. Hommes, machines, équipes... Un pilote
« silver » comme lui peut tirer son épingle du jeu. D’autant que nous y allons avec un top team : AF Corse, le bras armé de Ferrari en GT.
Vous ciblez le titre là-aussi ?
Pour moi, il ne s’agit pas d’un programme complémentaire. C’est un challenge différent que j’aborde avec la même envie de réussir. L’opportunité, aussi, de mettre un pied chez un autre constructeur. Après un premier déplacement en Italie pour mouler mon baquet, il me tarde de prendre enfin la piste au volant de la F. Sûr qu’elle va convenir à mon pilotage. Pas besoin d’adaptation, de correction. J’ai vraiment deux belles cartes à jouer.
“Si
j’apprécie le simulateur en tant qu’outil d’entraînement, par exemple pour découvrir des tracés, je ne suis pas un adepte de ces courses virtuelles très médiatisées aujourd’hui où l’on se prend beaucoup trop au sérieux. Sans vouloir manquer de respect aux simracers, dont certains possèdent un vrai don, pour moi, ce n’est pas du pilotage pur, pas de la course, car il n’y a pas d’adrénaline, pas de risques.”
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Continuer en GT... ou bifurquer vers l’endurance ”
Avec l’ambition d’intégrer à nouveau le giron d’un constructeur bientôt ?
Je ne regrette pas la décision prise début (lorsqu’il a quitté l’équipe officielle Bentley-M Sport). Depuis, j’évolue toujours au sein de structures très compétitives, toujours avec les moyens de viser la gagne. C’est l’essentiel. Dans le contexte actuel, cette position d’électron libre me va bien. Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Des portes s’ouvriront peut-être l’hiver prochain. A ans, tout reste possible. Continuer en GT. Ou bifurquer vers l’Endurance et sa nouvelle catégorie reine (LM Hypercar/LMDh), pourquoi pas ?