Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
St-Raphaël : R.J.H. Lascols en dédicace ce matin à la Librairie parisienne
Un démarrage sur les chapeaux de roues. Publié le 20 mai dernier, le premier tome des Voyages de Maxime Petit, les bulles de savon, signé R.J.H. Lascols, a dépassé les 800 exemplaires vendus. De quoi décrocher un sourire ravi sur les lèvres de l’intermittent du spectacle Raphaëlois, improvisé romancier il y a deux ans.
Un voyage à rebondissements.
Maintenant ou jamais
« J’ai baigné dans le milieu de la littérature, précise-t-il. Dévoré les lignes de Mary Higgins Clark, englouti les polars d’Agatha Christie. C’est comme ça que j’ai appris à aligner correctement les mots. »
Lire, c’est un premier pas. Écrire, c’est encore différent. « Je pensais que c’était réservé à une élite, dont je ne faisais pas forcément partie. Je n’osais pas m’y mettre. »
Vient le cap des 50 ans. Les peurs s’évincent ; l’assurance se gonfle. Dans la tête, une petite voix hausse le ton : c’est maintenant ou jamais. Alors, R.J.H. écrit. Matin, midi, soir.
Il y met de sa personne : « Les protagonistes portent des fragments de mon caractère, détaille Régis. Maxime Petit est d’une timidité extrême, un gaucher bien trempé. Jacob est un pitre qui n’a peur de rien. Eleanor est une grande curieuse, peutêtre un peu fouineuse. Ensemble, ils vivent une histoire à suspense, dont l’intrigue se noue sur la place PierreCoullet. Une histoire à en mettre pleins les yeux aux rêveurs ». En deux mois, il complète son premier ouvrage d’aventure fantastique. Puis patiente quelque 18 mois pour trouver un éditeur. Résultat ? L’ouvrage plaît. « J’ai demandé un dépôt de livre à la Librairie parisienne. Ils m’ont contacté deux fois pour renouveler les stocks, en ont profité pour me proposer une première séance de dédicace à la mi-juillet. Elle s’est si bien passée que j’ai enchaîné. »
Une troisième séance de dédicace est prévue aujourd’hui à la librairie, de 10 heures à 12 heures, puis de 15 heures à 19 heures.