Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

« Aucun sport ne permet de jouer contre des champions reconnus »

Dylan Rocher, quintuple champion du monde et licencié du FIP Fréjus

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Il multiplie les selfies, avant-hier soir, entre deux parties, sans jamais rechigner. Les demandes viennent d’adversaire­s, de spectateur­s qui reconnaiss­ent son visage et sa coiffure parfaite. Dylan Rocher a été de ces amateurs multiplian­t les tournois, il est aujourd’hui une star incontourn­able de son sport. Sans pour autant renier, ni détester la proximité entre champions et passionnés, soit « le charme de la pétanque ».

Comment expliquer que la pétanque garde ce côté populaire dans l’imaginaire collectif ?

Car ce sport l’est. Aucune discipline ne permet de prendre une licence et d’envisager de jouer contre des champions du monde reconnus lors de tournois. Tout le monde est mélangé, et puis le niveau est bon, même chez certains amateurs. Même si au final, beaucoup le sont encore, car, la plupart, on a nos métiers à côté.

Avez-vous observé une évolution de votre discipline ?

Nous, en tant que sportif, non, car le niveau était déjà élevé. Par contre, la considérat­ion du public, le fait que les gens nous reconnaiss­ent plus, oui c’est le cas. La médiatisat­ion et les réseaux ont beaucoup joué sur ce côté-là. Avant, les vrais passionnés connaissai­ent les visages des stars de ce sport, aujourd’hui des amateurs sans être mordus, savent mettre un nom sur un visage.

Bon, à la maison, ici à Fréjus, vous êtes plus souvent sollicité et attendu que sur d’autres terrains ?

C’est vrai que je suis licencié depuis  ici. Après, comme on dit, nul n’est empereur dans son pays. Et je suis encore plus attendu. Mais ça a toujours été un tournoi relevé auquel j’aimais bien participer, même quand je n’avais pas encore ma licence ici.

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