Jean-Jacques Flinck et la morale à travers les animaux et ses BD

L’actualité fait – malheureusement – parfois bien les choses. Toute la journée d’hier, devant La Librairie parisienne à Saint-Raphaël, l’auteur Jean-Jacques Linck, « par passion » de livres mêlant bandes dessinées et textes sortis des bulles, exposait fièrement le Tome III, sorti en 2015, de sa série d’ouvrages. Celui-ci est préfacé par Annie Cordy, décédée avant-hier à 92 ans, à Vallauris (06). Si l’actualité artistique l’a rattrapé, le Raphaëlois avait sa propre actualité. Celle de la sortie de son sixième album intitulé Pas si bêtes. Toujours sur le thème de la protection des animaux, celui-ci est « encore un peu plus personnel, détaille l’auteur. Il aborde l’adoption, vu que je me suis moi-même déjà rendu à la SPA ou la place qui leur est désormais accordée ». Comme avec ce croquis, d’un chien, assis sur la banquette, devant la télé, lisant le journal – « peut-être Var-Matin ? », rigole l’artiste – et désormais considéré comme une personne physique. Si l’inspirateur des textes et des dessins s’appuie sur trois dessinateurs pour les réaliser, il était tout heureux et fier de présenter ses oeuvres. À un public varié. Que ce soient cette jeune fille de 5 ans dévorant des yeux, avec sa maman, les dessins et révisant, par la même occasion, les noms des animaux ou ces grands-mères en quête d’un livre pour elle ou leur petit-fils. «Je trouve que c’est la force de ces bouquins, reprend l’écrivain, masqué sur une petite table installée rue Charles-Gounod. Les images pour les enfants et les écrits, qu’ils soient des contes ou des fables – selon qu’il y ait ou non une morale – pour les adultes ». Et rien que pour être en accord ou non avec cette dernière, ça mérite de s’y intéresser.

(Photo A. P.) L’auteur raphaëlois a eu le plaisir et le temps de rencontrer des lecteurs attentifs.