Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Commerces de centreville : tout faire pour résister
Pour Alisson Rossi, gérante de l’historique magasin Bonnet Fleurs, situé rue Général-de-Gaulle à Fréjus ,le bilan est « mauvais, très mauvais même. On ne fait pas de Click and Collect, seulement des livraisons ».
La fleuriste fréjusienne a repris le magasin il y a deux ans. « Entre les travaux de la rue et le confinement, je ne m’en sors pas. Les aides ne suffisent pas à payer les charges ou les employés. J’ai droit à 1 500 euros par mois et c’est le prix de mon loyer, que mon propriétaire continue de réclamer malgré les recommandations de l’État. On n’a pas d’aide de la région, ni de la commune. C’est dur en ce moment ».
De l’autre côté du Pédégal, Tony, responsable de l’enseigne L’Atelier floral à Saint-Raphaël, ne saute pas au plafond non plus. Lui qui, d’habitude prépare ses compositions florales pour les fêtes de Noël, essaie tant bien que mal de sauver les meubles.
Seulement 20 % de l’activité normale
« Nous avons ouvert une page Facebook pour nos clients afin qu’ils puissent nous passer leurs commandes. Ensuite, soit j’assure la livraison à domicile, soit ils viennent récupérer la commande au magasin, explique-t-il avant de lâcher. Mais il faut bien l’avouer, c’est tout de même très calme en cette période. Nous ne réalisons pas plus de 20 % de notre activité en temps normal. Selon les jours, cela va entre zéro et maximum 5 à 6 commandes. J’espère que cela va se décanter avant les fêtes », espère le fleuriste raphaëlois qui travaille notamment sur les décos de Noël dans les commerces.