Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
« La clé, c’est la désinfection »
D’agents d’entretien à agents de désinfection. La différence de vocabulaire est subtile, mais prend tout son sens au sein du Creps. Pour permettre la poursuite de l’activité sportive dans les gymnases et de la cohabitation dans les chambres, ces établissements sont soumis à un haut degré de rigueur. « La clé, c’est la désinfection. Je n’ai pas peur de dire que le lavage des vitres est volontairement délaissé au profit des poignées de portes, assume Daniel Goury, responsable du site. Les parties communes qui étaient nettoyées une fois par jour, comme dans les hôtels, sont désinfectées trois fois quotidiennement. »
Concernant la restauration, qui reste ouverte – autant que l’internat – pour accueillir sportifs des Pôles, stagiaires en formation et personnel du site, c’est trois par table de six au maximum, tout en laissant une chaise d’écart afin de ne pas déjeuner de visu.
Comme partout, des cas à la rentrée de septembre La nette baisse des réservations pour des stages d’équipes et de fédérations sur la période du confinement a permis de libérer des chambres afin de limiter le nombre de pensionnaires dans chacune.
Trois pièces ont même été dédiées pour d’éventuels résidents devant être placés à l’isolement, soit dans l’attente du résultat de leur test PCR ou dans l’impossibilité de quitter le domaine (pas de lieu d’accueil, famille trop éloignée…).
Car oui, comme ailleurs, la Covid-19 a circulé au Creps, fin août.
« Nous avons été le reflet de ce qu’il s’est passé en France, avec une forte circulation du virus à la rentrée, se souvient le responsable. Quasiment que des asymptomatiques. Heureusement pour les sportifs, aucune séquelle physique, pulmonaire ou cardiaque n’a été décelée dans les tests de reprise. »