Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Des palettes végétales pour colorer la Casa
Plan canopée de la métropole de Lyon, jardin expérimental à Nantes, parc botanique Château Pérouse… Les exemples d’expérimentations réussies ou en cours, à travers le pays, ont été exposés lors des premières rencontres Arbres d’avenir en Méditerranée. Dont celle, plus proche de nous, de la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (Casa) qui a élaboré, à l’intention de ses différentes communes, un guide des « palettes végétales pour les aménagements et les jardins ». Arbres, arbustes, végétaux, fleurs… des préconisations pour les villes est les villages du littoral, sur les collines, dans le moyen ou le haut pays… À chacun sa palette. Le guide fait aussi la part belle à d’autres méthodes plus « naturelles ». Par exemple, passer de la tonte au fauchage, désherber mécaniquement, veiller à la qualité du sol, en privilégiant le sol nu. C’est évident : plus le houppier (branches et feuilles) est important, plus le volume racinaire est large. Donc, il faut davantage d’espace pour planter un sujet. Les arbres dans les villes ? Le service environnement de la Casa pose en ces termes le problème : « Avec les enjeux du changement climatique, ces plantations sont déterminantes pour offrir des ombres portées sur le bâti, diminuer les îlots de chaleur, rendre agréable la pratique d’un espace public… Les structures et palettes végétales existantes sont donc à conforter et renouveler car les végétaux présents sont parfois sénescents. »
Quelles nouvelles espèces sont préconisées ? « Les nouvelles plantations proposées s’inspirent des végétaux traditionnels marqueurs de l’espace, tout en écartant les essences les plus vulnérables aux maladies phytosanitaires actuelles (palmiers, marronnier…). Des cultivars résistants sont proposés pour le platane et l’orme. »
Dans les parcs et les jardins ? On évoque camphrier, brachychiton, faux poivrier, frêne à fleur, micocoulier de Provence, platane… Dans tous les cas, les palmiers sont écartés.