Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Farniente & Baieta : t’as le look Coco (Beach)

- AMÉLIE MAURETTE amaurette@nicematin.fr PHOTOS FRANTZ BOUTON fbouton@nicematin.fr

Tout est parti du masque et du mot “baieta”, bisou en Niçois, parce qu’un check du coude, c’est triste à mourir. La baieta, à Nice, on se la jette comme ça tout le temps, normalemen­t, c’est quand même plus sympa. Alors on s’est dit : ‘‘Pourquoi pas des masques avec “baieta” dessus ?’’ » Covid ou pas, Guillaume Lieutier ne perd ni l’enthousias­me, ni les idées. Comme à tant d’autres, la crise sanitaire lui fait mal, très mal, mais, avec Sébastien Pandolfi et Ludovic Frambach, les deux associés avec lesquels il a déjà lancé plusieurs projets (lire ci-dessous), ce Niçois d’adoption vient de créer une nouvelle marque : Farniente & Baieta. Une ligne textile sobre mais lookée pour célébrer la hype et Nice, deux mots que les garçons avaient très envie de voir associés davantage.

« Sans tomber dans le Issa Nissa et le pan-bagnat, on voulait marier l’identité niçoise à l’élégance, au style. Faire quelque chose de local et d’authentiqu­e mais de trendy et pointu », détaille Guillaume Lieutier, avec un vrai sens de la formule et du packaging.

Baseline de la marque : « Les mots sont des histoires d’amour, surtout quand ils sont dits en niçois »... Évidemment, ça donne envie d’y aller. Voilà donc la toute première collection en boîte : des masques, des sweats et des casquettes, qui seront bientôt complétés par des t-shirts, créés en collaborat­ion avec la Maison de Nice, boutique officielle de la Ville. Des lignes épurées, des couleurs unies, une typo élégante au toucher velours, un cordon d’étiquette bleu-blanc-rouge taille bracelet pour le garder au poignet… Pas plus, pas moins.

Vacances à la mer

La fabricatio­n est européenne (100 % coton pour les masques, coton peigné et polyester pour les sweats, 100 % polyester pour les casquettes), l’impression locale, réalisée dans les locaux des associés à SaintLaure­nt-du-Var. Les coupes, unisexes, du XS au XXL, pour aller à tous.

« On s’est concentrés sur l’esthétique des années 1950 à 1970, les Trente Glorieuses à Nice ! L’esprit balnéaire, vacances à la mer… Des lignes épurées, arrondies. Et on s’est arrêtés sur les mots “baieta”, “ficanas” et “farniente”.

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Un check du coude, c’est triste à mourir. La baieta, on se la jette !”

Et “pitchoun” pour la casquette enfant », poursuit Guillaume Lieutier. Autrement dit : « Bisou, curieux, chiller et gamin ». « Chacun a défendu son mot, on a essayé de trancher. Sébastien, le seul vrai Niçois d’entre nous, tenait à Coco Beach par exemple [fameuse plage de rochers à l’est de Nice, ndlr], on a aussi pensé à maïoun, pantaï… » Pour une prochaine collection sûrement. Car le projet, bien que né de la crise, est parti pour durer. Et le look Coco (Beach), pour nous coller à la peau ? 1. Certifié Usage Non Sanitaire catégories 1 et 2, lavables à 60°C et réutilisab­les dix fois.

Farniente & Baieta. Masques, lot de trois dans un pochon de transport « Farniente » 19 € ; sweat 65 € ; casquette adulte 25 €, enfant 19 €.

En vente sur www.farnientee­tbaieta.com et à la Maison de Nice, 19 rue Saint-François de Paule et corner Nicétoile, en temps normal, et bientôt en clique et collecte sur www.maisondeni­ce.fr

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