Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Marine nationale : avec plus de métiers, il y en a pour tous les goûts...
« Venez avec votre savoir être, on s’occupe du savoir faire. » En insistant sur « l’engagement », « l’implication »,« la détermination » des futurs marins, la campagne actuelle de recrutement, tournée à Toulon pour l’anecdote, privilégie d’ailleurs un état d’esprit plus que des compétences.
Bien sûr, en fonction des postes, le niveau d’études demandé peutêtre très élevé, mais la Marine regroupe une telle quantité de métiers différents que chaque jeune peut certainement y trouver son bonheur.
Si la Marine communique officiellement sur le chiffre 50, « le nombre de métiers qu’on peut y exercer dépasse en réalité les 60 », affirme le lieutenant de vaisseau Étienne Baggio, officier communication du service de recrutement de la Marine, en s’appuyant sur le répertoire national des certifications professionnelles.
De détecteur anti sous-marins à pilote de chasse sur Rafale, en passant par marin pompier, sémaphoriste, fusilier marin, météorologiste, ou encore musicien de la flotte (la liste complète est consultable sur le site etremarin.fr), les opportunités sont variées. Sur ou sous la mer bien sûr, mais aussi à terre ou dans le ciel.
« Escalier social »
Niveau recrutement, l’éventail est très large : de la 3e pour l’école des mousses à bac + 5, et même au-delà. « L’escalier social est une réalité dans la Marine. On peut commencer comme matelot et finir officier », déclare le capitaine de corvette Axel Ferrand, chef du CIRFA Toulon.
Le lieutenant de vaisseau Étienne Baggio fait remarquer qu’« avec le renouvellement de la flotte où l’électronique et l’informatique sont de plus en plus présentes, de nouveaux métiers se créent. Notamment en matière de cybersécurité, de cyberdéfense ».
Cet officier communication du service de recrutement de la Marine met également l’accent sur le soutien.
« Aussi sophistiqué soit-il, le porteavions Charles-de-Gaulle ne pourrait pas fonctionner sans les métiers du soutien, notamment le service de restauration à bord. » La nouvelle campagne, qui sera dévoilée en janvier prochain, s’attachera d’ailleurs à mieux faire connaître ces métiers du soutien, plutôt que de mettre une nouvelle fois en avant les purs combattants.