Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

SDO sort de l’ombre

Stéphane Adsuar, confiné raffiné

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Longtemps, il a apprécié de voir la lumière portée sur les artistes dont il produisait les morceaux. D’Amel Bent à Booba, en passant par Lââm, Lena Ka, Anggun et Jean-Roch, SDO a empilé les collaborat­ions fructueuse­s, avec des millions de ventes à la clé. Installé depuis l’an dernier à Nice, Denis Clavaud, le vrai nom de l’artiste, a décidé de se lancer en solo. Pour cette première aventure, il a fait appel à l’artiste R’n’B Humphrey pour la partie vocale.

Ensemble, ils ont concocté So Right. Initié avant le confinemen­t du mois de mars, le titre a ensuite été peaufiné à distance. SDO a clairement eu l’intension d’apporter un peu de chaleur dans un paysage morose, avec un son

« assez joyeux, qui donne la pêche ». Plutôt taillé pour les dancefloor­s avec ses sonorités électro-funk, So Right a intégré les rotations de plusieurs stations de radio, dont Virgin Radio.

De son côté, Denis Clavaud ne manque pas de projets. Outre une bande-son pour l’hôtel Negresco, à Nice, il reste à l’affût de jeunes talents à développer. Youtube.com/c/BadBoyzCom­pany

Pour certains d’entre nous, le premier confinemen­t, le « vrai », n’a pas vraiment été inspirant. Stéphane Adsuar, lui, a profité de cette mise en pause forcée pour donner forme à son premier single, Sentiment Of The Sublime. «Celaa développé une envie irrépressi­ble de travailler et continuer de produire ensemble malgré la distance, ce qui s’est avéré particuliè­rement inspirant pour développer ce que j’appelle le “temps collectif”. » Le Niçois a prévu de prolonger la série, avec de nouveaux morceaux qui viendront « figer un moment de cette période si particuliè­re que nous vivons actuelleme­nt ». Le batteur niçois s’est entouré virtuellem­ent de Romain Cuoq (saxophone, effets), Gauthier Toux (Fender Rhodes, claviers, synth basse) et Federico Casagrande (guitare). Le résultat est probant, pas vraiment classable. La patte jazz de Stéphane Adsuar transparaî­t. Mais sur Sentiment of The Sublime, on ressent également certaines influences électroniq­ues, voire hip-hop. https://www.youtube.com/watch?v=2cHY62umwh­g&featur e=youtu.be&ab_channel=STEPHANEAD­SUAR

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