Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Alexandre Brasseur demain lui appartient

Rôle majeur de Demain nous appartient, l’acteur raconte les déboires actuels de son personnage.

- PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr

Voilà trois ans qu’Alexandre Brasseur prête ses traits à Alexandre Bertrand, le mari d’Ingrid Chauvin et le père de Clément Rémiens dans Demain nous appartient. Famille centrale du soap opéra français qui rassemble les foules sur TF1, Alexandre Brasseur traverse une passe difficile dans la fiction. Son fils, Clément, est parti à l’académie de cuisine (c’est l’intrigue d’Ici tout commence) et son couple bat de l’aile depuis la naissance de leur troisième enfant, Céleste. Alors « Alex » est sorti de sa zone de confort. Il a sombré dans l’alcool... Une noirceur qui fait du bien à Alexandre Brasseur. Toujours portée par un succès populaire incroyable, la série continue de raconter Sète autrement. Alexandre Brasseur, lui, espère que cette zone de turbulence­s ne sera pas de trop longue durée. Et pour cause, il adore donner la réplique à Ingrid Chauvin.

Alex, votre personnage, traverse actuelleme­nt une vraie zone de turbulence.

On était dans un petit ronron dans le couple que je forme avec

Ingrind Chauvin à l’écran. Ça fait du bien au couple des zones de turbulence mais je ne pensais pas que la production irait aussi loin (rires). Entre l’alcool, le fait de rater la naissance de sa fille et la séparation, je dois encaisser. Je suis tributaire de tout ça, je le découvre comme les téléspecta­teurs sauf que j’ai un mois d’avance. J’espère qu’on ne va pas oublier qu’Alex est aussi un père de famille de trois enfants, qu’il va être moins autocentré et plus s’occuper de ses enfants. Il a un vrai rôle de père à trouver.

Vous attendez la suite avec impatience ?

Entre Chloé et Alex, il y a une séparation mais il faut avancer. Le divorce fait partie des couples modernes. J’ai envie d’être un couple moderne, soudé autour des enfants, une famille recomposée ou séparée mais unie. Ça serait sympa qu’on se retrouve.

On sent un lien très fort avec Ingrid Chauvin.

Lors de notre première scène, on se dispute, on était dans le conflit immédiatem­ent. Elle avait du mal à jouer des scènes d’agressivit­é alors que moi j’adore ça. Aujourd’hui, on adore jouer ensemble, j’aime travailler avec elle. J’ai envie que les auteurs nous rapprochen­t car j’aime travailler avec elle. Ça serait dommage que nos scènes soient séparées systématiq­uement... Dans le jeu, Ingrid me manque.

Est-ce que le succès de la série vous étonne encore ? Il faut toujours s’étonner du succès, et se réjouir de ça. On a une chance inouïe dans cette période vacillante pour le spectacle vivant de pouvoir travailler au quotidien sur une série qui rassemble , millions de téléspecta­teurs. La série aborde des thématique­s qui parlent aux gens mais également des sujets forts comme l’homosexual­ité, les femmes battues, etc.

C’est une série qui parle à tout le monde.

Avec Ici tout commence puis Demain nous appartient ,TFa lancé quelque chose d’unique en termes de séries.

Plus belle la vie a initié la thématique de la série quotidienn­e en France. Demain nous appartient est la proue du navire amiral de TF, c’est une place pas facile sur une grille, vous êtes dans la tempête. En greffant Ici tout commence ,qui est une autre intrigue liée à Demain nous appartient, c’est la première fois au monde qu’une série avec le parfum d’une autre, voit le jour pour créer un bloc d’une heure. Je suis fier d’être dans cette aventure. C’était un pari risqué mais ça marche. Maintenant, il ne faut pas croire que tout est établi, il faut savoir rester tranquille et humble.

TF réalise des grosses audiences en plus.

C’est chouette qu’une chaîne française soit capable de faire ça. On n’a rien à envier aux autres. C’est du premium à une heure inhabituel­le, plutôt historique­ment tournée vers le divertisse­ment. Et puis on rapporte de l’argent aux régions dans lesquelles on tourne, on fait travailler beaucoup de technicien­s locaux, l’économie locale en tire profit.

Demain nous appartient est très liée à Sète, ça change quoi dans votre manière de travailler ? C’est sympa d’être au soleil, et puis Sète est un miroir déformant de la société. Il y a tout, c’est photogéniq­ue, les alentours sont merveilleu­x, c’est bien desservi par les transports. C’est une ville calme hors période estivale mais c’est toujours bien vivant. Il y a une qualité de vie agréable, vous avez de la culture, de la bonne gastronomi­e, la nature. Pour les tournages, c’est parfait. De plus en plus de gens viennent tourner ici. Et être dans le Sud vous permet de tourner en extérieur

‘‘

Il faut toujours s’étonner du succès”

dans des décors naturels, il y a un vrai cachet.

Demain nous appartient. 19 h 10 sur TF1.

Du lundi au vendredi à

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