Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

« L’heure de Toulon avait sonné »

- CH. G. ET O. M.

Le Premier ministre, Jean Castex, a justifié le choix de Toulon pour signer le contrat d’avenir entre la région Paca et l’État plutôt que Marseille, capitale régionale.

« On aurait pu aller à Marseille, j’y suis allé il n’y a pas longtemps, on aurait pu aller à Nice aussi. Mais cette fois l’heure de Toulon avait sonné », a expliqué le chef du gouverneme­nt qui garde des attaches fortes avec la cité varoise où il a débuté sa carrière dans les années .

Après les venues d’Emmanuel Macron cet été, celle d’Édouard Philippe à l’automne, c’est à son tour de venir à Toulon en hiver.

« On sait d’où on est parti »

L’exécutif et la majorité gouverneme­ntale courtisent­ils son maire à un an de l’élection présidenti­elle ? « Ahhh, répond Jean Castex dans un sourire. Remarquez que par rapport aux autres, c’est moi qui ai le plus d’ancienneté avec Hubert Falco. Je viens voir avant tout un ami. C’est un homme de grande expérience, dont il est toujours utile de recueillir les avis et les conseils. Moi, j’ai vu comment était Toulon, avant. J’y ai vécu trois ans. Et quand je vois aujourd’hui ce que la ville est devenue ! D’ailleurs, les électeurs ne s’y trompent pas. À l’arrivée, il n’y a que les résultats qui comptent. Avec Hubert Falco, on sait d’où on est parti. Moi j’ai connu Pignans, je connais d’ailleurs bien le maire actuel. Ce sont des personnes humbles et qui font. D’ailleurs, ce n’est pas forcément ceux qu’on entend le plus qui font le plus. »

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