Pharmaciens et infirmiers prêts à réagir si besoin

Si les pharmaciens sont habilités à vacciner contre la grippe, il n’est pour l’heure pas prévu qu’ils procèdent à des injections. Michel Siffre, président de l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) Pharmaciens Paca, installé à Sanary, participe toutefois aux concertations. « Pour l’heure, nous, pharmaciens ne sommes pas dans la boucle. D’abord, il y a une raison simple c’est qu’il faut une consultation médicale préalable. Donc, si une personne voit un médecin, autant que ce soit ce dernier qui vaccine. Ensuite, l’ARS s’oriente vers la mise en place de lieux dédiés à la vaccination. Ce sont notamment les CPTS (Communautés professionnelles territoriales de santé, Nldr) qui géreront les plannings. »

Le pharmacien varois rappelle par ailleurs que ce sont les établissements de support à l’instar du CHU de Nice et de l’hôpital Sainte-Musse de Toulon qui reçoivent les doses de vaccins avant de les distribuer en fonction des besoins. Et de préciser : « Bien sûr, nous sommes prêts à jouer un rôle dans la campagne de vaccination si besoin était. »

Philippe De Mester, directeur de l’ARS Paca a rappelé hier lors de sa conférence de presse, que « les pharmacies livreront les doses de vaccins aux Ehpad privés qu’elles auront reçues via la plateforme d’approvisionnement gérée par Santé Publique France ».

Les infirmiers libéraux de leur côté sont eux aussi dans les starting-blocks.

« Pour l’instant, nous n’avons pas encore été sollicités, indique Jean-Michel Letroublon, président du SNIIL  (Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux du ). Toutefois, une cotation (remboursement de l’acte par la Sécurité sociale, Ndlr) a été prévue. Donc, s’il le faut, nous répondrons présents. »