Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Messe de la Saint-Joseph sous conditions le 19 mars
Vendredi prochain, les Tropéziens célèbreront le saint patron. Pas d’aubades la veille, ni de défilé le jour-même : en raison des contraintes sanitaires, le format de cette cérémonie a été adapté
La réunion préparatoire, en début de semaine, a acté le déroulement de la prochaine cérémonie de la Saint-Joseph, les participants abordant également la future nomination du capitaine de ville.
Autour du cépoun Serge Astézan, la maire Sylvie Siri, le premier adjoint Georges Giraud et l’adjointe à la sécurité Jocelyne Girodengo étaient réunis en salle du conseil avec les services protocolaires et technique pour définir le cadre d’une fête patronale « a minima » cette année.
Pas de mystère : le 18 mars, «iln’y aura pas d’aubades » pour donner une résonance à cet événement, concède le cépoun : habituellement, ce jour-là, celles-ci se répètent dans les rues du village, entre 15 heures et 17 h 30, pour s’achever devant l’Oustaou. Les rassemblements étant proscrits, « on veut respecter la loi », s’accorde-t-il. Quant à la journée du 19 mars, elle aussi sera modifiée : «Pasde défilé » dans la cité, toujours pour la même raison. En revanche, les bravadeurs convergeront jusqu’à la chapelle « par leurs propres moyens ». La traditionnelle messe débutera à 9 h 30.
Pour cet office, « il y aura bien la bénédiction des pains et bouquets » : là encore un moment « aménagé dans le respect des règles de distanciation. Des petits pains gracieusement confectionnés par la boulangerie Delpui », remercie-t-il.
En vue de cette fête patronale, le cépoun invite aussi les personnes disponibles à porter le laurier les 17 et 18 au matin, entre 10 heures et midi.
Au cours de l’office du 19 par le père Jean-Paul Gouarin – gel à l’entrée et masques obligatoires –, priorité sera donnée aux bravadeurs pour accéder au nombre limité de places au coeur de l’édifice. « Trois personnes seulement par banc » (au lieu de six), annonce le cépoun. « Après la messe, ceux qui le souhaitent sont invités à se rendre au cimetière marin ». Là aussi, le cortège est supprimé. Traditionnellement, les familles s’y retrouvent pour fleurir les tombes des bravadeurs disparus. A cette occasion, un hommage aux anciens cépouns, San Martin et Astézan, sera rendu en petit comité, en présence de la maire, de Jean-Paul Bracco, président des Amis de la Bravade, du capitaine de ville et de son major.
Bravade : la nomination
Avant d’imaginer le déroulement de la Bravade (dans deux mois), une première étape consiste toujours en la nomination du capitaine de Ville, à Pâques. « Pour le moment, on se sait pas, annonce clairement Serge Astézan. Mais comme elle est prévue dans trois semaines, on fait comme si ».
Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura pas de nomination classique, avec fusils, tromblons et cortège jusqu’à la salle Jean-Despas : tout ce rituel est supprimé, malheureusement. « En revanche, en ce lundi de Pâques, à 15 heures, la nomination officielle du capitaine de Ville, Olivier Calvani, se déroulera en salle du conseil municipal ». Les élus voteront la délibération qui acte ce choix. Une nomination officielle, mais sans tous les apparats de la cérémonie.
Mis à part les élus, seulement six personnes issus du protocole de la Bravade pourront assister à la séance municipale. « C’est là aussi une cérémonie a minima, mais il y aura quelque chose », accepte le cépoun qui ne se prononce pas encore sur le déroulement futur de la Bravade les 16, 17 et 18 mai.