Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Un dispositif plébiscité par les patients et les clients

- V. S.

L’essayer, c’est l’adopter. Un petit tour d’horizon des clients azuréens semble confirmer l’idée. À Nice, l’hôpital l’Archet 1 a succombé au charme de BioBelt en 2017. À Saint-Paul-de-Vence, le domaine du Mas de Pierre en a fait de même.

Dans les deux cas, on cherche à protéger. « Le bâtiment de l’Archet 1 contient le service d’infectiolo­gie avec des patients porteurs du virus Zika, du chikunguny­a ou de la dengue, explique Pascal Delaunay, parasitolo­gue et entomologi­ste médical au CHU de Nice. Ils peuvent être piqués par des moustiques tigres qui peuvent ensuite piquer d’autres patients qui développer­aient ces maladies. »

« Il n’y a plus de nuisance »

L’installati­on des pièges permet de limiter ces risques. Sans entretien à gérer, puisque les technicien­s BioBelt s’occupent de vider et remplacer les filtres. « On ne constate plus du tout de nuisance, ajoute le médecin. Les patients sont protégés. C’est le passage de la science à l’action, la concrétisa­tion d’une évaluation scientifiq­ue. Les services cliniques, techniques, soignants et l’ARS Paca en sont très contents. » Même constat à Saint-Paul-de-Vence, où la clientèle cinq étoiles du Mas de Pierre est quasiment débarrassé­e du fléau. « L’hôtel est construit avec un jardin, des porches, des allées et des points d’eau, énumère Audrey Jorge, la directrice. Les clients se faisaient dévorer par les moustiques, on ne pouvait pas continuer comme ça ! C’est super important d’avoir un système efficace, ça nous a sauvé la vie. » Plus de 200 boîtiers sont installés sur les 8 hectares du domaine.

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