Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Sur la liste de Thierry Mariani, un candidat sur quatre n’est pas membre du RN
Thierry Mariani a présenté ce week-end sa liste soutenue par le Rassemblement national et la Droite populaire. Comme prévu, trois femmes et trois hommes conduiront ses équipes dans les six départements (1).
« Les listes reflètent la diversité des territoires et couvrent un large panel sur le plan professionnel », assure le candidat.
Dans les faits, on retrouve parmi les 135 colistiers une bonne moitié (68) d’élus locaux du parti lepéniste, parmi lesquels 21 conseillers régionaux sortants, cinq conseillers départementaux, trois maires et quatre adjoints au maire.
Onze « sans étiquette »
Celui qui fut ministre des Transports de Nicolas Sarkozy de 2010 à 2012 insiste sur le fait que «34 candidats et candidates, soit un quart de la liste, ne sont pas membres du RN ». C’est notamment le cas de Louis Albrand, tête de liste dans le Hautes-Alpes, et d’Alexandra Masson, son homologue dans les Alpes-Maritimes.
Huit de ces « alliés » – dont Mariani lui-même – sont issus de la Droite populaire, deux de l’Avantgarde de Charles Millon, une du CNIP et deux de l’Avenir français (qui regroupe des cadres et des élus souverainistes venus de Debout la France). Dix se revendiquent « divers droite » et onze « sans étiquette ».
De façon plus anecdotique, les électeurs vauclusiens découvriront avec surprise, à la neuvième place, une certaine « Frédérique Vidal ». Cette mère au foyer, militante associative à Orange, n’a évidemment aucun rapport avec la ministre de l’Enseignement supérieur dont le chef de cabinet, Graig Monetti, figure sur la liste de Renaud Muselier dans les Alpes-Maritimes.
1. Christian Girard dans les-Alpes-de-Haute-Provence, Louis Albrand dans les Hautes-Alpes, Alexandra Masson dans les Alpes-Maritimes, Sandrine d’Angio dans les Bouches-du-Rhône, David Rachline dans le Var et Anne-Sophie Rigault dans le Vaucluse. Thierry Mariani sera lui-même en deuxième position dans le Vaucluse.