Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Condamné à porter un bracelet anti-rapprochem­ent

- E. M.

De l’aveu même de l’accusation, c’est un homme en situation de « détresse psychologi­que » qui a comparu devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence pour des violences conjugales à Vidauban.

Ce quadragéna­ire a été condamné à plusieurs reprises pour des faits similaires ou des conduites en état d’ivresse. Il a fait appel de sa dernière condamnati­on – deux ans de prison – prononcée à Draguignan. « Depuis que j’ai perdu mon emploi, j’ai peur », a expliqué le prévenu, en larmes, qui était pompier jusqu’à un accident en 2013. « Je travaillai­s depuis l’âge de 15 ans, j’ai toujours nourri ma famille, j’ai peur de tout perdre. »

Une bouteille et demie de whisky par jour

En mars 2020, alors qu’il venait de sortir de prison, il est de nouveau passé à l’acte en jetant un livre sur sa compagne, en l’insultant et en la menaçant. «Tuveux savoir ce que c’est un

homme violent ? »

La victime s’était enfermée dans une chambre avec son fils, âgé de 14 ans, qui a donné l’alerte. Le prévenu buvait une bouteille et demie de whisky par jour. « Je ferai tout pour sortir de cette addiction », a-t-il juré, toujours en pleurant, en reconnaiss­ant les faits. La cour d’appel a ramené la peine à douze mois de détention dont six mois assortis d’un sursis probatoire.

À sa sortie de prison, l’ancien pompier âgé de 47 ans devra porter un bracelet anti-rapprochem­ent (un nouveau dispositif généralisé cette année) lui interdisan­t de s’approcher à moins de huit kilomètres de la victime, domiciliée à Roquebrune-sur-Argens.

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(Illustrati­on D. M.) Le prévenu avait été condamné à Draguignan, avant de faire appel tout en reconnaiss­ant les faits.

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