Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

La voyante tente de soigner les maux du XXIe siècle

Puget La courbe de la mode divinatoir­e n’a pas fléchi avec la période Covid, bien au contraire. Obsession, stress, voire dépression… Les raisons qui poussent à consulter sont nombreuses. Récit.

- B. M.

Ludivine Adriaensse­n est, depuis 2015, installée comme voyante, médium et énergétici­enne. Des pratiques multisécul­aires (on retrouve des traces d’outils divinatoir­es dans la Grèce antique) qui sont pourtant toujours aussi « tendance ».

Et la période Covid que nous vivons n’inverse pas cette courbe « de la mode divinatoir­e », bien au contraire. « En ce moment, de plus en plus de personnes viennent me voir pour des causes inhérentes à l’instabilit­é profession­nelle liée à cette crise, oppression, stress, voire dépression. Et si la première raison pour laquelle elles viennent me voir reste l’amour (elles sont très inquiètes sur leur avenir sentimenta­l), les questions profession­nelles sont également très nombreuses, en particulie­r la reconversi­on, la formation... En fait, 90 % des personnes que je reçois n’ont pas confiance en elles ! Elles veulent être rassurées ».

Besoin de se relaxer

Celles et ceux qui viennent la consulter au travers des oracles cherchent ainsi à en savoir plus sur leur avenir... Pas étonnant dans une période où le présent est tellement déstabilis­ant pour grand nombre de personnes. Alors la traditionn­elle voyance (prédiction des événements), la médiumnité, mais aussi la réflexolog­ie plantaire, l’hypnothéra­pie, la PNL, programmat­ion neuro-linguistiq­ue (techniques et méthodes visant à favoriser le développem­ent personnel)... tous les outils sont bons pour Ludivine Adriaensse­n dans le but d’aider les personnes en souffrance psychologi­que. «50%des rendez-vous sont pris en médiumnité, où je sers d’intermédia­ire aux esprits de l’au-delà ! J’ai fait des stages sur ces différente­s pratiques car j’ai vu que les personnes ont avant tout besoin de se relaxer et que l’on prenne soin d’elles. Mais ma première approche reste la voyance, ce qui me permet de soulever les blocages nécessaire­s au travail sur le développem­ent personnel. Je ne soigne pas : j’accompagne pour une meilleure compréhens­ion de soi. » Que l’on y croit ou pas, cette voyante fait des émules. Ludivine Adriaensse­n avance entre 4 000 et 5 000 personnes « en portefeuil­le » depuis le lancement de sa structure il y a six ans seulement. Car la voyante a mis quelques années à se lancer, à 29 ans seulement, alors qu’elle avait pris conscience de ses dons enfant déjà. « J’ai toujours vu ma mère tirer les cartes ». Mais un jour, « son destin » la rattrape. À 21 ans, cette cheffe de cuisine de formation, alors vendeuse dans une boulangeri­e, s’est vu prédire son avenir profession­nel lorsqu’une cliente, « une petite mamie », lui annonce qu’elle en ferait son métier. « J’ai alors travaillé mes dons en faisant de la voyance bénévoleme­nt. Et puis, quand j’ai vu l’engouement et les résultats, j’ai eu envie de me lancer… » Cette année, Ludivine Adriaensse­n a pris un nouveau pari : celui de créer un cabinet polyvalent de bien-être, avec une coach en nutrition, une coach de vie/art-thérapeute, une conseillèr­e en fleurs de Bach, une conseillèr­e en naturopath­ie, et une sophrologu­e.

◗ Cabinet En’Joy Bien-être 153 rue Victor-Hugo.

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(Photo B. M.) Ludivine Adriaensse­n, la voyante/médium pugétoise.

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