Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Saint-Raphaël : un succès pour terminer
Au courage et grâce à la réussite de ses cadres, Saint-Raphaël a fini le championnat sur une bonne note en dominant au forceps C’Chartres (29-31). Sa 8e place au final reste toutefois un échec.
L’histoire retiendra que SaintRaphaël a achevé l’une des saisons les plus singulières par une victoire, mais surtout une peu enviable 8e place qui coïncide avec le pire bilan depuis son retour en D1. Malgré les vents contraires persistants, le SRVHB s’est fait un devoir de conclure une saison qui ne restera pas dans les annales sur une note positive, au gré d’un succès acquis au forceps, hier, à Chartres (29-31). Nonobstant les absences de marque (Melic, Barachet, Vigneron, Gayduchenko) et une fatigue légitime à force de tirer sur les organismes, les Raphaëlois ont fait front. Malgré un démarrage plus que délicat (7-2, 8e), ils se libéraient à mesure des événements. Par les éclairs de Drevy Paschal puis surtout par Adrien Di Panda, qui, en bon capitaine, montrait le chemin à suivre, ils grappillaient leur retard à force de justesse offensive et d’opiniâtreté (10-8, 16e ; 17-17, 30e). Tenant le cap, prenant même deux longueurs d’avance (18-20, 33 e ), le SRVHB peinait comme attendu à produire tant d’efforts sur 60 minutes. Les rotations étant limitées, si les jeunes Paschal et Caïs tiraient leur épingle du jeu, la troupe de Dan Rares Fortuneanu accusait le coup (26-24, 48e). Ses bonnes intentions et son abnégation à ne rien lâcher étaient récompensées quand les Raphaëlois passaient un 4-0 opportun (27-25, 52 e ; 27-29, 57 e ).
Il est loin le temps des podiums
Gardant les nerfs solides jusqu’au bout, ils quittaient l’exercice sur une impression positive.
Leur 12e victoire de la saison et le top 8 accroché in extremis ne peuvent pas cependant masquer un constat d’échec. Pas besoin de jeter un coup d’oeil sur l’historique du SRVHB en D1 (lire le chiffre ci-contre) pour voir qu’un certain déclin s’est opéré dans le Var. Il est en effet loin le temps, où Saint-Raphaël trustait le podium (3e en 2012 et 2015 puis 2e en 2016), puisqu’aujourd’hui, c’est en milieu de tableau que le club navigue. Évidemment, dans cette saison particulière, où la Covid-19 a parfois été un adversaire de taille, rien n’a été épargné au SRVHB, qui a rarement pu compter sur l’ensemble de son collectif.
Capable de très gros coups – victoire référence sur Nantes fin mai 2732 en tête de gondole – mais aussi de moments d’irrégularités chroniques, contre des équipes de seconde partie de tableau, Saint-Raphaël est sans doute à sa place en milieu de tableau à la 8e place. Un an après avoir dû arrêter la saison 2019-2020 dans des standards identiques, l’équipe est clairement en train de rentrer dans le rang. Sa fin de cycle est proche.