Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Pourquoi vous n’en lirez pas plus
Samedi soir à Castres, le RCT a été éjecté du train de la phase finale. Une deuxième fois en trois ans. Quand les actes échouent, les mots s’imposent. Après ceux de Patrice Collazo, le peuple de Besagne était en droit d’écouter l’indispensable parole du président. Au service des sports de Var-matin, nous avions pris les devants dans la semaine en demandant un rendez-vous téléphonique avec Bernard Lemaître le lendemain du match, via la cellule communication du club. Comme une paire d’autres médias ayant fait pareille requête, il nous a été demandé de patienter jusqu’à lundi. On a amorcé une relance du fond du terrain dimanche matin. Même raffut. Depuis Marseille, il a suffi à notre confrère un texto passant au-dessus de la barre de la bienséance fixée par le club pour obtenir une exclusivité. Les premiers mots du président de Toulon ont donc été adressés à des lecteurs marseillais. Un plaquage cathédrale ! Dans cette saison vécue à distance au nom de la bulle sanitaire, pour approcher les joueurs, mieux valait être un influenceur web qu’un journaliste de Varmatin... Aussi avons-nous décidé d’écouter en silence l’audioconférence donnée par Bernard Lemaître hier. Chaque club du Top est intimement lié à son journal local. Pour le meilleur et parfois le pire, entre moments de grâce et crispations, depuis très longtemps et pour des générations. En ce lendemain de défaite, le RCT et son président l’ont oublié. Regrettable.