Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Jean Leonetti en arbitre de la primaire LR pour l’Élysée
Dela« nécessité de se mettre en ordre de bataille ». Voici comment Jean Leonetti décrit la situation actuelle de son parti. Pressenti pour être nommé, aujourd’hui, par le comité stratégique des Républicains, le maire d’Antibes s’apprête à se pencher sur le mode de désignation du candidat à l’Élysée. Un nouveau poste de « casque bleu » pour celui qui a assuré l’intérim de la présidence LR en 2019.
Avec une accélération du calendrier pensée à quatre avec « Gérard Larcher, Christian Jacob et François Baroin ». Une décision autour d’une primaire qui pourrait être ouverte à la droite et au centre après les prochaines échéances électorales.
Le message se veut clair : rassembler sa famille après les départs d’Hubert Falco et Christian Estrosi au milieu des tensions dues aux régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Cela va créer une dynamique », assure l’ex-député, Sans générer de nouveaux déchirements ? Petit sourire derrière le masque. « Il faut tirer les leçons de ce que l’on a vécu. » Jouer les arbitres, une position plutôt confortable, non ? « Je continue à parler à tout le monde », indique l’ancien ministre en évoquant notamment les noms de Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand (1). Pour autant, il refuse l’étiquette de « Suisse » des LR : « Je ne suis pas toujours neutre. Je défends mes convictions. »
Et cela se fait en appuyant sur le champignon. Puisque son parti devait initialement désigner le candidat à l’élection présidentielle dans un autre temps entre octobre et novembre. Les semaines comptent : c’est donc au début de l’automne que le nom censé mettre tout le monde d’accord au sein du parti sera rendu public. Top chrono.
1. Il a quitté Les Républicains en 2017.