Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
TOP (BARRAGES)
Le Racing écarte Paris
Une démonstration. Puis, une petite frayeur. Pour le premier barrage du week-end, le Racing 92 a écarté son voisin du Stade français (3821), et file rejoindre La Rochelle en demi-finale. Mais ce ne fut pas sans trembler. Le Racing a parfaitement entamé cette rencontre, à l’image de Gaël Fickou. Passé d’un club à l’autre en pleine saison, le Seynois n’a pas fait de cadeau à ses anciens coéquipiers en plantant la première banderille des joueurs en ciel et blanc (5e). Le ton était donné. En une mi-temps, les Franciliens
pensaient ainsi avoir bouclé l’affaire avec trois autres réalisations, toutes signées par des trois-quarts (Thomas, Machenaud et Zebo).
Indiscipline des deux côtés
Après une saison rocambolesque et une qualification tombée du ciel, au nez et à la barbe du RCT, le Stade français semblait hors du coup, payant notamment une indiscipline rédhibitoire, avec déjà dix fautes et la pause et deux cartons concédés (Naivalu -22e- et Alo-Emile -26e-). Et surtout 28 points encaissés sans en rendre un. Au retour des vestiaires, Kolingar a récompensé le travail des avants en s’échappant d’un ballon porté pour le cinquième essai du Racing. Mais moins impliqués, les Franciliens ont ensuite fait tourner et perdu le fil de la rencontre. Ils sont à leur tour tombés dans le piège de l’indiscipline. De quoi réveiller le Stade français, avec trois essais en moins de 20 minutes, signés Naivalu, Macalou et Waisea (47, 62 et 66e). L’écart était fait, mais les Parisiens sortent au moins la tête haute.