Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

GRAND PRIX DE FRANCE HISTORIQUE AU CIRCUIT PAUL RICARD Comme un manège enchanté

Après deux éditions à Magny-Cours, c’est en terre varoise, et en préambule du retour de la F1, que le GP vintage enclenche ce week-end sa rugissante machine à remonter le temps.

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La rétrospect­ive son et lumière a débuté hier matin, à 8 heures pétaradant­es. Premiers tours de chauffe entre Verrerie, Sainte Baume, Mistral, Signes, Beausset et Pont. L’aube d’un voyage hors norme dans le temps, trois jours durant. Juste avant le retour de sa majesté F1 fixé la semaine prochaine (18-20 juin), le Grand Prix de France historique installe son manège enchanté sous le soleil varois exactement. Mise en route à Magny-Cours en 2017 et 2019, cette déclinaiso­n vintage met elle aussi le cap au Sud Est, afin de réunir le passé et le présent. « Au sortir d’une période difficile et tendue, ce troisième opus sonne l’heure des retrouvail­les avec notre sport et les passions qui en découlent, » se réjouit Laurent Vallery-Masson, le directeur de HVM Racing, aux commandes de l’événement en partenaria­t avec la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) et le GIP Grand Prix de France-Le Castellet. Retrouvail­les, c’est en effet le maître mot du week-end. D’abord parce qu’au bout d’un long tunnel, dix-huit mois de disette, le circuit Paul Ricard rouvre ses portes au public. En respectant la jauge en vigueur, cela va de soi : 5000 personnes par jour.

Hier, ces petits et grands enfants munis d’un précieux sésame ont fait d’entrée le plein des sens. Côté paddock, un pays des merveilles qu’ils peuvent sillonner en long et en large, ainsi que dans la vaste tribune surplomban­t la ligne droite des stands où les nobles mécaniques d’antan ont enchaîné les séances d’essais sans temps mort.

Une soixantain­e de F en pole position

Et pas n’importe lesquelles... Les onze plateaux constituan­t le copieux menu du week-end allient quantité et qualité. Par les temps qui courent, réunir plus de 330 pilotes issus d’une vingtaine de pays relève de la gageure. Pari gonflé, pari gagné ! Évidemment, les monoplaces se taillent la part du lion. Formule Junior, Formule Ford, Formule Renault, F3, F2... et les étoiles filantes de la piste qui trônent en pole position. De la Maserati 250 F hissée sur le toit du monde par le « Maestro » Juan Manuel Fangio en 1957 aux héritières du XXIe siècle, Williams FW33 et Toro Rosso STR8 propulsées par ces V8 à la sonorité envoûtante, près de 60 Formule 1 retracent l’évolution de la discipline reine.

Le clou du spectacle ? Le Masters Historic Formula One ! Des Matra, McLaren, Lotus, Tyrrell des années 70 et 80 qui ont jadis forgé la légende du circuit Paul Ricard.

Nostalgie, quand tu nous tiens...

Textes : Gil LÉON Photos : Laurent MARTINAT et Frank MULLER

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Entré en piste hier, le Masters Historic Formula One (ici la Williams FWC millésime  de l’Irlandais Mike Cantillon) va enchaîner deux Grands Prix. Premier départ à h !

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