Patrice Collazo : « On s’est suicidé »

➠ Patrice Collazo (manager du RCT) : « On joue quasiment une mi-temps à . Mais à huit minutes de la fin, on est dans les clous du bonus défensif. Mais sur la réception du renvoi, on veut jouer, c’est une aberration. On doit trouver une touche, même à dix mètres… Derrière, on prend un essai de pénalité et un carton jaune. Sur deux week-ends, ça fait beaucoup. On arrive ici en étant l’équipe la plus disciplinée du Top 14, c’est une hérésie de faire autant de fautes (17 pénalités - quatre cartons jaunes). On s’est suicidé. Il y a beaucoup d’incompréhension. On est passé du côté obscur, on avait une moyenne de sept fautes par match, et là on bascule à . On joue à , à , c’est impossible de gagner. On s’épuise tout seul. Ce qui me dérange, c’est le manque de maîtrise qui tue les efforts collectifs. On n’a pas su exploiter le vent, ça soufflait à  km/h, il suffisait de tirer un coup de pompe et ça traversait le terrain. Nous avons été incapables de faire ça. Désormais, nous avons deux réceptions pour faire le plein de confiance, ce sera dur. Nous sommes en retard sur notre tableau de marche, il faut faire le plein de points. »

➠ David Darricarrère (entraîneur de Castres) : « Nous avons produit du jeu, surtout en première période où nous trouvons des espaces, nous manquons d’efficacité, car nous avons breaké un paquet de fois. On voulait que les joueurs se lâchent. On prend un essai casquette, quand on produit, on se fait contrer. Nous avons souvent été en supériorité numérique, les joueurs voulaient en profiter, on a parfois été un peu impatient près des lignes. »

➠ Mathieu Babillot (troisième ligne et capitaine de Castres) : « On aurait pu espérer mieux avec plus de précision, notamment en deuxième période. On se sentait bien et dominant, on les a pressés, notre mêlée a été forte. Notre cinq de devant a fait un boulot énorme. »

(Photo L. B.) Patrice Collazo regrette le manque de maîtrise des siens.