MONACO BORDEAUX :  - 

A Monaco (Stade Louis II): Monaco bat Bordeaux 3 à 0 (1-0).

Arbitre : C. Turpin Possession de balle : Monaco: 57 %, Bordeaux: 43 %. Buts : Tchouameni (35), Golovin (52), Ben Yedder (64 s.p.) Avertissements : Disasi (13), Badiashile (87) à Monaco. Gregersen (88) à Bordeaux. Monaco : Nübel - Aguilar, Disasi (Badiashile 74), Maripan, Jakobs - Tchouameni (Fofana 84), Matazo - Gelson Martins (Diatta 74), Golovin (Diop 57), Ben Yedder (cap) (Boadu 73), Volland. Entraîneur : Niko Kovac.

Bordeaux : Costil (cap) - Kwateng, Mexer, Gregersen - Pembele (Mara 69), Otavio (Dilrosun 55), Mangas (Mensah 69), Adli, Fransergio (Zerkane 69) Hwang, Kalu (Elis 55). Entraîneur: Vladimir Petkovic.

Pour que ce soit vraiment un match référence, il aurait sans doute fallu que les Girondins opposent une vraie résistance, au lieu de lâcher les armes dès le début de la seconde mi-temps et ce but magnifique de Golovin, sur un service tout aussi beau de Ben Yedder. Le sentiment de révolte n‘est jamais venu et les Monégasques n’ont eu qu’à dérouler pour obtenir leur troisième succès consécutif en Ligue 1 et prolonger leur belle série d’invincibilité (6 matchs).

- en  matchs contre Bordeaux

Corriger Bordeaux devient une habitude maison pour l’ASM qui lui avait déjà mis 7 buts en deux matchs la saison

Ben Yedde a délivré une passe décisive pour Golovin et marqué un but sur penalty.

dernière (4-0, 3-0). Hasard du calendrier, le match aller avait aussi eu lieu lors de la 9e journée et il avait marqué un vrai tournant pour les Monégasques. « J’espère que la suite ressemblera à celle de la saison dernière et qu’on pourra poursuivre sur cette lancée », a souri Niko Kovac en conférence de presse d’après-match. Si

● ’: trouvé seul au second poteau, Pembélé se joue de Jakobs et enclenche sa frappe. Maripan épaule son gardien en sauvant sur sa ligne de la tête.

● ’: Costil dévie en corner la belle frappe croisée à ras de terre de Tchouameni.

● ’ : Aguilar trouve Volland dans le dos de la charnière bordelaise, l’Allemand croit marquer d’une belle demi-volée mais le but est refusé pour hors-jeu.

● ’ (-) : coup-franc de Golovin. Le ballon file au second poteau jusqu’à Tchouameni, qui contrôle de la poitrine et trompe Costil d’une reprise imparable.

● ’ (-) : Ben Yedder lance Golovin, le Russe trompe le portier bordelais d’un petit piqué du droit imparable.

● ’ : frappe enroulée de Tchouameni sur la barre.

● ’ : seul au second poteau, Volland termine sans opposition du plat du pied. Aguilar, le centreur, était hors-jeu, le but est refusé.

● ’ (-) : Ben Yedder place son penalty sur la droite de Costil, qui ne peut que l’accompagner dans son but.

● ’ : Diatta déborde et centre. Elis oblige son propre gardien à détourner le ballon qui filait sous la barre.

tout n’a pas été parfait «car un entraîneur n’est jamais satisfait à 100 % », son équipe a fait le plein de confiance et confirmé qu’elle était sur la bonne voie. « Cela fait deux ou trois matches où on sent les choses plus positives. Il y a bien sûr encore quelques manques. Mais on s’entraide, on se soutient. On est sur une bonne dynamique. On veut

REACTIONS

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surfer dessus, a confirmé Wissam Ben Yedder, buteur sur penalty hier pour le 3-0 et auteur de 5 buts lors des quatre dernières journées. Dans un stade tristement vide et orphelin de ses Ultras, les Monégasques n’ont certes pas eu à forcer leur talent pour venir à bout de Bordelais, coincés dans les bas-fonds du classement,

« C’est une victoire méritée et importante avant la trêve. On avance pas à pas. En première période, c’était fermé derrière. J’ai apprécié, même si Bordeaux s’est créé une grosse occasion. En deuxième période, cela a été un peu plus débridé. Mais on a maîtrisé. Quand on mène, on a les joueurs pour attaquer la profondeur. On le sait. Même si je pense qu’on aurait pu mieux faire. Il est un joueur international qui grandit à chaque match. Il est très important sur le terrain et comme leader. Je suis très content de lui et de sa progression. Je veux encore l’aider à progresser. Je sais qu’il voudrait jouer le plus possible avec l’équipe de France, moi, un peu moins. J’en parlerai peut-être avec Didier Deschamps (sourire).

mais cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas dégagé une telle maîtrise collective. Notamment lors d’une seconde mi-temps à sens unique. Au milieu, le jeune Eliot Matazo a marché sur Otavio et Fransergio quand Aurélien Tchouameni a été tout simplement monstrueux. Il n’a pas célébré son premier but en Ligue 1 par

Niko Kovac, forcément satisfait hier.