Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
À SAINT-TROPEZ Les Voiles en mode compétition
Après une première semaine de toute beauté, place dès demain à cinq jours de régates avec des bêtes de course… et du vent annoncé !
Sous les orages et les premières grosses pluies d’automne, les Voiles de Saint-Tropez ont baissé le pavillon samedi soir, avant de hisser à nouveau les voiles ce mardi, pour une deuxième semaine de courses qui s’annonce intense.
Comme l’an passé, la manifestation s’étale en effet sur près de quinze jours : compte tenu du nombre de voiliers en lice à Saint-Tropez, plus de 250, le choix de faire courir les super maxi yachts (plus de 18 mètres) en seconde semaine était assez logique. Depuis lundi dernier, ce sont les voiliers dits modernes et de tradition qui ont animé les plans d’eau, avec 200 voiliers en lice chaque jour et une météo plutôt favorable, alternant coups de mistral et moments de calme. Dans les différentes classes, les régates ont été intenses, spectaculaires et remarquées, avec une mention spéciale pour le trophée Rolex ou la course des centenaires, rassemblant les voiliers les plus anciens du plateau. Yachts classiques au charme fou, esquifs plus récents taillés pour la course, il y en a eu pour tous les goûts entre lundi et samedi dernier, avec, sur les bateaux, des équipages rodés de marins venus du monde entier.
Un Scud à l’heure Rolex
Parmi les yachts qui se sont distingués, on peut citer parmi les gagnants de leur classe Prétexte en IRC B, Nanoq en IRC C, King of Blue en IRC E. Scud, propriété du patron de Prada, a remporté brillamment le trophée Rolex, une victoire remarquée chez les classiques, comme celle de Lys, le sloop monégasque. Cette deuxième semaine qui débute demain, avec des régates tous les jours jusqu’à samedi inclus (départs devant Saint-Tropez en fin de matinée) va donc réunir des super maxi yachts, des voiliers de compétitions de plus de 18 mètres. Parmi les participants, quelques Wally, ces géants de mer bardés de nouvelles technologies. Magic Carpet, Rambler, entre autres, seront de la partie. On retrouvera aussi l’emblématique et historique French Kiss et, parmi les maxis, les magnifiques Jethou, Geronimo ou Ryokan.
Cette fois, c’est vraiment de la voile de haute compétition qui est au programme. Pas de bateaux de plaisanciers aguerris, ni de yachts classiques en goguette, que des étalons de mer pour se mesurer par tous les temps. Ça tombe bien, on annonce un beau mistral dès ce soir et jusqu’à mercredi avant le retour de l’humidité et d’un vent d’est moins puissant. Les courses vont être salées