« Je m’engage à porter le budget de la Défense de 41 à 55 milliards »

Elle l’affirme, à la fin de son quinquennat, le budget de la Défense sera porté à 55 milliards d’euros. Elle s’engage à l’augmenter. « L’armée était à l’os. Il faut faire des efforts importants pour retrouver les moyens d’une souveraineté, d’une indépendance et d’une efficacité. Nous avons une armée complète, nous avons la plus puissante d’Europe, encore faut-il qu’elle soit entretenue en matière de matériel, de munitions et en matière de matériel humain. Il est nécessaire d’augmenter de manière continue les moyens financiers pour, dans un monde de plus en plus dangereux, pouvoir faire face à tous les périls qui menacent notre pays et notre Outre-Mer. C’est la puissance de la France dont il s’agit. »

La candidate évoque un manque de visibilité pour l’armée française et des lacunes dans son entraînement. Côtés moyens, elle évoque du moyen terme. «Ce qu’on commande aujourd’hui, on l’a dans 10 ans. Il ne suffit pas de claquer des doigts et d’aller acheter quelque chose dans l’épicerie du coin. Il faut une industrie qui retrouve des compétences pour pouvoir répondre à la demande de notre armée. Il faut qu’elle retrouve une vraie indépendance. Pour retrouver une vraie indépendance il faut sortir, non pas de l’Otan, mais du commandement intégré de l’Otan. Nous ne devons plus jamais être engagés dans un conflit dans lequel nous n’avons pas choisi d’entrer. Entrer de manière automatique dans un conflit qui n’est pas le nôtre n’est pas admissible. Je regrette que Nicolas Sarkozy nous ait fait à nouveau réintégrer le commandement intégré de l’Otan dont le général de Gaulle était sorti. »

Quant à la vente des avions Rafale à l’Indonésie, elle y voit une «excellente nouvelle ». Mais tacle «le déficit commercial abyssal » créé par Emmanuel Macron.