Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Ce qu’il faut retenir des orientations budgétaires
Pour le premier conseil municipal de l’année, le maire a présenté aux élus le rapport sur les orientations budgétaires pour 2022. À noter : deux nouvelles classes à la maternelle.
Au tout dernier conseil municipal, le premier de l’année, le rapport sur les orientations budgétaires a occupé une bonne partie de la séance. Le débat à ce sujet est obligatoire dans les communes de plus de 3 500 habitants, dans les deux mois qui précèdent l’examen du budget.
L’élue de la majorité Ophélie Lefebvre a rappelé d’emblée que « la crise liée à la Covid a eu un impact pour l’ensemble de la France, ce qui s’est traduit par une baisse des investissements. Pour Fayence, la section de fonctionnement du budget communal est trois fois plus impactée que celle d’investissement, ce qui correspond aux ratios nationaux ».
L’adjointe a également soulevé « la part des charges à caractère général qui est plus importante sur la commune, et cela s’explique par moins d’investissements et plus de dépenses d’entretien ». Elle a fait remarquer qu’« en recette de fonctionnement, la commune a des recettes fiscales plus importantes que la moyenne du fait que Fayence a conservé certains services, alors que d’autres collectivités les délèguent, comme pour la cantine scolaire ».
L’endettement de la commune était de 520 euros par habitant pour 2020, celui de 2021 sera connu avant le vote du budget.
Des investissements nombreux
Quant au chapitre des investissements prévus, les perspectives de 2022 à 2026 – fin du mandat – concernent l’aménagement du rond-point des 4 Chemins, la révision de l’envergure du projet du marché couvert, l’aménagement d’un pôle scolaire avec la réhabilitation du groupe de la Ferrage, de la restauration scolaire, d’une maternelle, le projet de l’école de la Colombe (lire plus loin), le lancement de la phase 2 « Les Jaumillots » pour la défense incendie, la réfection de la tour de l’Horloge, la mise en place d’un chauffage dans l’église Saint-Jean-Baptiste et la réhabilitation du jardin de la crèche.
Côté fonctionnement, « les dépenses devront être maîtrisées et les recettes, notamment celles des subventions de fonctionnement, devront retrouver leur niveau antérieur. Pour les taxes et les dotations, pas d’évolution à inscrire », a précisé Ophélie Lefebvre, en rappelant aussi que «les projets à venir seront accompagnés d’un plan d’investissement avec des subventions selon les domaines ».
Concernant la revue à la baisse du projet du marché couvert, l’élu d’opposition Didier Xueref a lancé : « Tant mieux si cela coûte moins cher, mais à nos yeux, ce projet est inutile ».
Réponse du maire : « Il fallait gagner les élections... Vous auriez pu y faire, pourquoi pas, un club de danse ».
En réponse à une question de Marco Orféo, chef de file de l’opposition, concernant «depossibles problèmes avec le personnel de mairie », l’édile a précisé : «On a les problèmes que rencontrent
tous les employeurs aujourd’hui, à savoir les congés pour maladie, le vieillissement du personnel entre autres et quelques conflits entre personnes, comme partout... Sans plus ».
Des travaux pour l’école
Après ce rapport sur les orientations budgétaires, les autres délibérations à l’ordre du jour ont toutes été adoptées à l’unanimité – sauf celle de la Zap.
Celle concernant la création de
deux classes à l’école maternelle La Colombe a réjoui tous les élus car il s’agit de la création de deux classes et de l’aménagement d’un dortoir au sein de l’établissement existant.
L’adjointe aux affaires scolaires, Sylvie Villafane, a rappelé qu’ «à ce jour, l’école comprend quatre classes, dont une dans un préfabriqué et l’ouverture de ces deux classes complémentaires doit permettre de remettre au coeur du bâtiment l’ensemble de ces dernières.
Pour répondre aux besoins des enfants, il sera nécessaire de réaménager ou prévoir un dortoir supplémentaire ».
Le coût des travaux est évalué à 360 000 euros. La commune va demander une subvention de 60 000 euros au titre de la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) et 180 000 euros à celui de la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), le reste en autofinancement.