Elles racontent leur traversée...

■ « On n’a pas besoin de mots pour se comprendre » Anita, venue des Cévennes, embarquait pour la toute première fois. « Ça a été dur,j’aieulemaldemerlepremier jour, ça m’a pris un peu de temps pour l’amarinage ! J’attendais de ce séjour des échanges avec des femmes qui ont vécu la même chose, des témoignages pour me rappeler que je ne suis pas toute seule. On n’a

pas besoin de beaucoup de mots pour se comprendre ! Et puis il y a le coaching de ces femmes formidables ! C’est beaucoup mieux que ce que j’attendais, et surtout, ça va m’aider dans un avenir proche et plus lointain. » ■ « Prouver que je suis encore capable de faire des choses » Fabienne, du Pas-de-Calais, est tout

aussi enchantée. « Je voulais un départ, après la maladie, prouver que je suis encore capable de faire des choses dans la durée. Et en fait… oui ! C’est cool, on est bien entourées, on avance et la maladie est derrière. Il y a encore des possibilités… Voilà ce que ça nous dit ! »

■ « Reprendre confiance » Aurore, de Lyon, était venue reprendre

confiance en elle. « Il y a beaucoup d‘analogies entre la voile et la vie qui sont très justes. Sur la question du cap, de prendre la barre pour être maître de ce qui se passe autour de nous. » Elle confie aussi avoir appris à avoir des ambitions moins fortes, à se montrer un peu moins exigeante ou impatiente avec elle-même. ■ « Vider un peu mes valises » Laëtitia, Lyonnaise également, a vécu sa première expérience sur un voilier. « Ça m’a permis de vider un peu mes valises,deleslaissersurleponton avant d’embarquer et de larguer les amarres. Ça m’a plu, et sur le bateau, j’ai bien vu qu’on arrive à faire plein de choses… Même quand on n’y connaît rien ! » ■ « Les clés pour trouver son chemin » La conclusion revient à l’initiatrice de ces séjours, Christine Lesoil. « Le point essentiel, c’est l’échange avant le séjour pour poser une intention. On ne repart pas forcément avec les réponses, mais avec les clés pour trouver son chemin ! »