Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

« J’ai toujours fait le boulot »

Olivier Giroud, 36 ans est prêt pour disputer son troisième Mondial. Hier, en conférence de presse, le Milanais s’est dit disposé à aider Didier Deschamps « quand il en aura besoin ».

- (Photo EPA)

Quand je suis venu en équipe de France, j’ai toujours fait le boulot » ,a mis en avant hier Olivier Giroud, 36 ans et prêt pour son troisième Mondial à aider Didier Deschamps « quand il en aura besoin ».

Votre présence au Mondial n’était pas certaine ces derniers mois. Quel rôle vous attendezvo­us à jouer ?

Déjà je suis très heureux d’être ici, de faire partie de l’aventure. C’est une grande fierté de disputer une troisième Coupe du monde. Mon rôle dans l’équipe ? Tout est clair avec le coach, il n’y a rien à ajouter. Quand le coach aura besoin de moi, j’essaierai d’apporter à l’équipe ce que je sais faire, comme toujours.

Quand avez-vous compris que vous seriez de l’aventure au Qatar ? L’équipe de France est un fil rouge tout au long de ta carrière. Pour y aller, il faut être décisif et important avec ton club, ç’a été le cas avec Milan. C’est ce qui m’a donné beaucoup d’allant, beaucoup de confiance. Je me suis senti très bien. Et surtout, quand je suis venu en équipe de France, j’ai toujours fait le boulot. C’est important de répondre présent quand le coach fait appel à toi. Je pense l’avoir fait, c’est ce qui m’a permis d’être ici.

Disputer une Coupe du monde, est-ce un rêve à chaque fois, comme en 2014 et 2018 ?

C’est un rêve de gosse. Quand on a la chance d’y participer, on veut aller au bout. J’ai eu la chance de l’avoir réalisé en 2018. Avoir l’opportunit­é d’en jouer une troisième avec ce jeune groupe talentueux nous donne beaucoup d’espoir.

Jusqu’où les Bleus peuvent-ils aller cette fois-ci ?

On a beaucoup d’espoir, mais aussi beaucoup d’humilité. On ne va pas se prétendre favori, ou prétendre aller jusqu’en finale pour défendre notre titre, même si au fond de nous-mêmes nous avons une petite idée. On sait qu’il y a de très grosses équipes dans ce Mondial. Pour ma part, j’ai beaucoup de confiance dans ce groupe, mais on va y aller étape par étape et essayer encore une fois de ramener la Coupe à la maison.

Avant même une compétitio­n, certains joueurs disent qu’ils pourraient prendre leur retraite internatio­nale à son issue. Qu’en est-il pour vous, à 36 ans ?

Je ne me fixe aucune limite. J’ai dit que ça pourrait être ma dernière compétitio­n, mais je n’ai pas envie d’annoncer quoi que ce soit avant la compétitio­n. On verra après la Coupe du monde mais une chose est sûre : ma déterminat­ion à rester au plus haut niveau et à m’éclater est intacte. Tant que mon corps me le permettra, je ne me fixerai aucune limite.

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